EQUIPE DE FRANCE - En route pour les dernières nouvelles des Bleus, en stage à Tignes.Domenech et la tactiqueS'il a confirmé lundi soir que la liste des 23 joueurs présents à Tignes était bien  sauf accident  définitive et qu'il ne rappellerait personne suite au forfait de Lassana Diarra, Raymond Domenech a accepté de s'exprimer, avant de quitter Tignes, sur la tactique qu'il comptait employer lors de la Coupe du monde. Et malgré la mise en place d'un 4-3-3 lors des derniers entraînements effectués dans la station savoyarde, le sélectionneur tricolore ne s'est pas montré définitif, estimant que cette tactique "donne, offensivement, plus de garantie mais plus de fragilité défensive."Quant à savoir s'il va l'utiliser en Afrique du Sud, c'est une autre histoire... "En 2006, on a fait toute la préparation avec une tactique et on en a changé après. On n'est pas à une anomalie près", poursuit-il, avant de prendre à nouveau son auditoire à contre-pied lorsqu'on lui demande s'il est possible de changer de tactique en quinze jours : "Des fois, je l'ai changée en deux jours. En 2006, on n'a fait que ça...". De quoi être optimiste, quand on connaît le parcours réalisé en Allemagne ? Ou, au contraire, verser dans le pessimisme en se disant que "l'anomalie" serait cette fois de retrouver l'équipe de France en finale ? Rendez-vous le 11 juillet...Le cas GallasSujet quotidien de préoccupation pour le staff de l'équipe de France, le mollet gauche de William Gallas continue de faire parler, même si le Gunner a enchaîné les entraînements et autres exercices physiques depuis son arrivée en Savoie. Pour Raymond Domenech, ce mollet reste "toujours une interrogation. Jusqu'au 1er juin, il n'y a rien de définitif. J'étais carrément pessimiste il y a une semaine, je ne suis pas béat d'optimisme aujourd'hui mais lors des entraînements, il a montré qu'il réagissait bien et c'est souvent là où est la vérité. Deux, trois fois, il s'est retrouvé en situation critique et il a bien réagi." Le sélectionneur est beaucoup plus détendu lorsqu'il évoque la chute sans gravité du défenseur tricolore en buggy : "Quel con ! Ça m'a permis de leur répéter après que s'ils sont là, c'est pour faire la Coupe du monde (...). Sur le coup, on était un peu en colère mais après il a fait rire tout le monde." Et dire qu'il était déjà surnommé "Pierre Richard" par ses camarades...Ribéry à l'affichePetite surprise pour les habitants de Boulogne-sur-Mer ce mardi matin. Un portrait géant de Franck Ribéry a en effet bel et bien été affiché dans la ville natale du milieu de terrain du Bayern Munich par son sponsor américain. Un portrait qui mesure 27 mètres de hauteur et 30 mètres de large, sur lequel le visage de Ribéry s'étale au milieu de coupures de presses déchirées sur lesquelles s'étalent quelques titres unes "en quête d'un leader" ou "sous haute pression". Le conseil régional du Nord Pas-De-Calais, principal contestataire et qui avait suspendu ce projet dans un premier temps après la révélation de l'affaire de moeurs dans laquelle l'international français est impliqué, n'aurait finalement pas pu empêcher ce projet. L'affiche devrait rester visible au moins jusqu'à la fin de la Coupe du monde. Des portraits similaires de Patrice Evra et Hugo Lloris seront visibles durant la compétition sur la façade de l'Opéra Garnier à Paris.De sacrés numérosLes numéros de maillots ont été attribués aux vingt-trois joueurs retenus par Raymond Domenech pour la Coupe du monde 2010. C'est Sidney Govou qui hérite du fameux numéro dix de Michel Platini et Zinedine Zidane. Gardiens de but: N°1 - Lloris (Lyon), N°23 - Carrasso (Bordeaux), N°16 - Mandanda (Marseille) - Défenseurs: N°3 - Abidal (Barcelone), N°22 - Clichy (Arsenal), N°13 - Evra (Manchester United), N°5 - Gallas (Arsenal), N°6 - Planus (Bordeaux), N°4 - Reveillère (Lyon), N°2 - Sagna (Arsenal), N°17 - Squillaci (Séville) - Milieux de terrain: N°19 - Diaby (Arsenal), N°18 - Diarra (Bordeaux), N°8 - Gourcuff (Bordeaux), N°15 - Malouda (Chelsea), N°14 - Toulalan (Lyon) - Attaquants: N°21 - Anelka (Chelsea), N°9 - Cissé (Panathinaikos), N°11 - Gignac (Toulouse), N°10 - Govou (Lyon), N°12 - Henry (Barcelone), N°7 - Ribéry (Bayern Munich), N°20 - Valbuena (Marseille)L'heure des primesInvité lundi sur RMC, Noël Le Graët, vice-président de la FFF en charge des affaires économiques, a dévoilé le montant de la prime accordée aux Bleus en cas de victoire finale lors du Mondial en Afrique du Sud. Celle-ci pourrait atteindre 240 000 à 300 000 euros. "On va finaliser les primes en Tunisie vendredi matin. En cas de victoire finale la prime sera comprise entre 240 000 et 300 000 euros", a précisé Le Graët.