On s'en doutait, mais l'information émane directement du gouvernement brésilien. Le ministre des sports, Aldo Rebelo, a confié que "lorsque vous devez vous occuper d'un évènement aussi important que la Coupe du monde, il est impossible d'accrocher un diplôme certifiant que vous êtes prêts". Plusieurs stades sont encore en travaux, dont les stades de Natal et de Sao Paulo, alors que la compétition débute le 12 juin. La FIFA a indiqué que dans certaines enceintes, les organisateurs installent encore des sièges ou des générateurs électriques.
Grèves. Jeudi, une grande partie de la ville de Sao Paulo était paralysé par une grève des employés du métro. Ce mouvement social est un des derniers d'une vague de contestation qui touche le pays depuis plusieurs semaines. Les policiers, les enseignants ou les chauffeurs de bus ont tous débrayé pour demander une revalorisation salariale, à quelques jours du Mondial. Les manifestants s'insurgent contre la facture de la compétition, qui s'élève à plusieurs milliards d'euros rien que pour les stades.
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