Ancelotti, Leonardo, Benitez, Laudrup, Hiddink, Villas Boas... A chaque jour ou presque, son entraîneur du PSG pour la saison 2013-14. Jeudi, un nouveau nom revient avec insistance dans les médias nationaux (L'Equipe, Le Parisien) comme internationaux (Sky Italia) : il s'agit de Fabio Capello. Au-delà des négociations qui serait actuellement en cours, Europe1.fr a identifié cinq raisons qui laissent penser que cette fois, cela pourrait bien être la fin du feuilleton.
Une histoire ancienne. "Capello pressenti au PSG." Ce très court bruit de couloir, publié sur le site de Libération, n'est pas daté d'aujourd'hui, mais du... 7 octobre 1998 ! A l'époque, le PSG, qui battait pavillon Canal+, avait déjà sondé le maître pour remplacer Alain Giresse, alors en mal de résultat sous la présidence de Charles Biétry. Certains supporters du PSG avaient même croisé le technicien transalpin à la sortie du Parc des princes. La chose ne s'était pas faite et c'est finalement le Portugais Artur Jorge, l'homme du titre de 1994, qui avait fait un retour (très court) sur le banc. Près de quinze ans plus tard, il pourrait en être autrement dans les heures qui viennent...
Le prestige du nom. Sans manquer de respect à Michael Laudrup ou André Villas-Boas, aucun des deux ne peut se prévaloir de l'expérience et du palmarès de "maître Capello", qui a fêté ses 67 ans mardi. Et s'il y a bien un homme susceptible de se glisser dans le costume de son compatriote Carlo Ancelotti, sur le départ, c'est bien lui. Technicien reconnu, associé à d'autres légendes du banc comme Marcelo Lippi ou Arrigo Sacchi, il présente un palmarès impressionnant, qui compte neuf titres de champion national (5 en Italie, 4 avec l'AC Milan, 1 avec l'AS Rome et 2 en Espagne avec le Real Madrid, titres auxquels on peut ajouter les deux remportés avec la Juventus Turin, finalement perdus après l'affaire du calciopoli). Et puis, en 1993-94, Capello avait remporté la Ligue des champions avec l'AC Milan. Capello pour remplacer Ancelotti, cela relève presque du remplacement idéal pour le PSG, désireux de ne perdre ni en compétences tactiques ni en prestige.
Un transfert envisageable. Comme les autres entraîneurs approchés par le PSG, Capello est actuellement sous contrat. Le technicien italien est en effet sélectionneur de la Russie, bien partie pour se qualifier pour la prochaine Coupe du monde au Brésil (2e du groupe F à deux points du Portugal mais avec deux matches en moins). Mais, à la différence d'un Villas-Boas par exemple, à la clause libératoire très élevée (L'Equipe évoque 12 millions d'euros), Capello présente l'avantage de pouvoir être débauché de son poste actuel pour seulement 4 millions d'euros. Après six ans passés à la tête de sélections (il a dirigé l'équipe d'Angleterre, sans grand succès, entre 2007 et 2012), Capello pourrait avoir envie d'un dernier poste à temps plein et d'un ultime défi en club. Et comme la durée du contrat proposé par le PSG (un an plus une année supplémentaire en option) ne le rebuterait pas, l'affaire pourrait être rapidement conclue. Le fils de Fabio, Pierfilippo Capello, qui est aussi son agent, se trouvait même mardi soir à Paris, selon Le Parisien.
La touche italienne. Quand on entraîne le PSG, il vaut mieux toucher sa bille en football (c'est bien) mais aussi en italien (c'est mieux). En effet, l'effectif du champion de France compte trois internationaux italiens (Sirigu, Verratti et Thiago Motta) et neuf joueurs en tout passés par la Botte (les trois premiers cités + Thiago Silva, Maxwell, Pastore, Ménez, Ibrahimovic et Lavezzi). Il vaut mieux, aussi, avoir un CV solide sur lequel s'appuyer pour gérer certains egos surdimensionnés. Et quand on parle d'ego... Zlatan Ibrahimovic connaît déjà Capello. En effet, c'est lui qui l'a coaché lors de son passage à la Juventus entre 2004 et 2006. Le stratège italien connaît également très bien un certain Leonardo, manager du club parisien, qu'il avait... entraîné lors de la saison 1997-98 à Milan. N'en jetez plus, quand la présentation officielle est-elle prévue ?