Edinson Cavani a vécu une drôle de soirée, mercredi. Auteur des deux buts de la victoire du PSG face à Saint-Etienne, mercredi soir, en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (2-1 a.p.), l'Uruguayen s'est envolé dans la foulée dans un jet privé pour son pays d'origine, annonce vendredi le quotidien Le Parisien. "Edi avait des choses à régler liées à sa vie privée", annonce-t-on du côté du PSG.
Au printemps dernier, l'ex-attaquant du Napoli avait fait les choux gras de la presse people lorsque sa liaison avec une jeune étudiante napolitaine avait été révélée. Dans la foulée, il a divorcé de sa femme, avec laquelle il a eu deux enfants, Bautista, deux ans, et Lucas, âgé de neuf mois seulement. Cavani aurait ensuite fréquenté Micaela Orsi, miss Uruguay 2013 (photo). Avant, visiblement, de s'en séparer...
Humildad.. recuerda siempre de donde vienes, pero nunca pierdas de vista el objetivo hacia donde vas. pic.twitter.com/S5KBf47W— Micaela Orsi Jorcin (@micaelaorsij) January 31, 2013
L'hypothèse d'un problème privé est accréditée par le quotidien uruguayen El Observador, qui explique que Cavani a été vu vendredi au cabinet d'avocats qui gère son divorce. Ce qui étonne, c'est que ce voyage express en Uruguay intervient entre deux matches, le huitième de finale de Coupe de la Ligue face aux Verts, et le choc face à Lille, dimanche, lors de la 19e journée de championnat. L'explication pourrait résider dans le calendrier uruguayen. En effet, dans certains pays d'Amérique du Sud, les services juridiques sont fermés jusqu'à début février. Et Cavani aurait pu être pressé pour signer un papier...
Jeudi matin, Cavani, qui avait visiblement également ressenti une gêne physique en début de deuxième mi-temps contre Saint-Etienne, n'était bien évidemment pas au décrassage. Et, vendredi, lors de l'entraînement matinal au centre Ooredoo, il n'était pas là non plus. "Je ne sais pas si Cavani sera rentré pour Lille", a simplement commenté Laurent Blanc, vendredi. "Il est en Uruguay pour des raisons personnelles." Sa présence sur le flanc droit de l'attaque parisienne, dimanche, apparaît aujourd'hui très compromise. "On peut toujours faire jouer un joueur dans des conditions extrêmes, mais en même temps, il faut aussi penser aux échéances de janvier, de février", s'est expliqué Blanc. "On ne peut pas faire n'importe quoi non plus." En attendant, on ne sait pas ce que Cavani fait en Uruguay.