Quatre clasicos en 18 jours. Comme c'était attendu à l'issue des matches aller, le Real Madrid et le Barça s'affronteront bien quatre fois en moins de trois semaines. Vainqueur 4-0 à l'aller, le Real s'est imposé 1-0 sur la pelouse de Tottenham. Le premier des quatre clasicos de ce printemps aura lieu samedi (22h00), le deuxième mercredi prochain, en finale de la Coupe du Roi. La demi-finale de la Ligue des champions, elle, aura lieu le mercredi 27 avril (aller) et le mardi 3 mai (retour). On va se régaler. A lire :Le Real aura son clasico puissance 4
Une finale Real-Raul toujours possible. Si un remake de la finale de l'édition 2008 entre le FC Barcelone et Manchester United est toujours possible, c'est aussi le cas de l'affiche Real Madrid-Schalke, qui pourrait mettre aux prises le Real à Raul, qui a passé 16 ans au sein de la "Maison blanche" avant de signer à Schalke 04 à l'intersaison.
La bourde de Gomes. Le seul but de la rencontre entre Tottenham et le Real a été marqué par Cristiano Ronaldo (50e), qui a fêté ça comme s'il avait marqué un ciseau retourné. Mais ce qui a marqué ce but, c'est surtout l'incroyable faute de main du gardien brésilien des Spurs. Celle-là, il va la voir et la revoir dans les bêtisiers. Mais si elle coûte la victoire aux siens, elle ne coûte pas la qualification aux joueurs d'Harry Redknapp, inférieurs sur les deux rencontres.
Ronaldo inscrit le seul but de Tottenham-Real :
White Hart Lane a poussé. Pendant les premières minutes de la rencontre, les 36.000 spectateurs de White Hart Lane ont poussé comme jamais. Conscients de la nécessité de mettre de la folie dans ce match, les joueurs sont partis à l'abordage. En titillant d'abord le dos de Cristiano Ronaldo, comme Benoît Assou-Ekotto. En plongeant ostensiblement dans la surface aussi, à l'image de Gareth Bale (4e) ou de Roman Pvlyuchenko (6e). L'arbitre aurait pu se laisser abuser et relancer l'intérêt de la rencontre. Il n'en fut rien.
Crouch, la double peine. Ses deux tacles en retard ont coûté cher à son équiper à l'aller, mais également au retour. Pavlyuchenko incapable de cadrer une frappe face au but (27e), Peter Crouch, double buteur le week-end dernier en championnat, aurait sans doute fait mieux. Il aurait pu imposer son double mètre sur les quelques ballons aériens où Iker Casillas n'est jamais apparu souverain. Il aurait pu, il aurait pu, il n'aurait surtout pas dû aller au pressing au match aller...
Un quart d'heure pour Benzema. Laissé sur le banc (au repos ?) en début de rencontre, Karim Benzema a fait son entrée en jeu à la 74e minute de jeu, en remplacement d'un Emmanuel Adebayor transparent et sifflé en sa "qualité" d'ancien joueur d'Arsenal, le club honni des des Spurs. Dans une fin de match sans aucun enjeu, l'attaquant de l'équipe de France s'est signalé par une habile passe en retrait pour Marcelo et par une accélération qui a forcé Assou-Ekotto à la faute. Pas grand-chose à retenir de son match. Comme du match d'ailleurs.
Mourinho perd son pari. Etrange attitude que celle de José Mourinho qui avait décidé pour cette rencontre presque gagnée d'avance d'aligner plusieurs joueurs sous le coup d'une suspension en cas de nouveau carton jaune, dont... Ronaldo. Et le technicien a perdu son pari puisque l'un de ses défenseurs, Ricardo Carvalho, a écopé d'un avertissement après un tacle sur Michael Dawson. L'ancien joueur de Chelsea ne sera pas du match aller, le 27 avril prochain, à Bernabeu, face au Barça.
L'Inter passe au travers. 7-3 (5-2 à l'aller, 2-1 au retour). C'est finalement le score cumulé assez improbable sur lequel le champion d'Europe en titre, l'Inter Milan, a été éliminé de la compétition. Lors de ce match retour, il n'y a pas eu de suspense. Au milieu d'une défense centrale totalement amorphe, Raul a enterré l'Inter avant la pause après avoir habilement dribblé Julio Cesar. L'Inter, qui a égalisé par Thiago Motta (49e), ne peut même pas féliciter d'avoir décroché le nul, puisque le... défenseur central de Schalke, Benedikt Höwedes, offrit la victoire à son équipe sur une passe dans la profondeur de... Raul. A lire : L'Inter par la petite porte
Raul, machine à marquer. Si Messi et Ronaldo se disputent le trophée de meilleur buteur de la compétition (le Barcelonais a néanmoins trois longueurs d'avance, 9 buts contre 6), Raul Gonzalez Blanco évolue dans d'autres sphères. Mercredi soir, le joueur de Schalke a encore amélioré son total de buts en Ligue des champions, avec 71 réalisations, en 141 matches, soit une moyenne supérieure à un but tous les deux matches. A bientôt 34 ans, la légende vit encore. Avouez que Raul contre Giggs en finale de la Ligue des champions, ça le ferait aussi...
Raul célèbre la qualification dans le kop :
Charisteas, d'Arles-Avignon à la Ligue des champions. Peut-on, dans une même saison, jouer le maintien en Ligue 1 et une qualification pour les demies de la Ligue des champions ? Il y a presque autant de chances de réussir ce grand écart que d'offrir un titre de champion d'Europe à la Grèce. Ces deux exploits, Angelos Charisteas les a réussis. Mercredi, il est entré en jeu à la place d'Edu, à la 78e minute de jeu. Mais, contrairement à son premier match avec Schalke, le 12 mars dernier, face à Francfort, cette fois, il n'a pas marqué. Un exploit à la fois...