Voir la Belgique en quart de finale n’est pas franchement une surprise. L’identité de son adversaire, en revanche, en est une. Les Etats-Unis sont en effet brillamment sortis d’une poule où se trouvaient tout de même l’Allemagne et le Portugal. Les coéquipiers d’Eden Hazard seront favoris, mais ils devront tout de même se méfier des hommes de Jürgen Klinsmann (photo), mardi soir à Salvador de Bahia. Le vainqueur de la rencontre défiera ensuite le vainqueur de la confrontation entre l’Argentine et la Suisse.
>>> Europe1.fr vous présente cinq choses à retenir avant cette confrontation
Deux habitués. Quand ils participent à la Coupe du monde, Belges et Américains ont l’habitude d’y briller. La Belgique a en effet passé la phase de groupes lors de six de ses sept dernières Coupe du Monde. Quant aux Etats-Unis, ils ont atteint la phase à élimination directe lors de trois de leurs quatre dernières Coupes du Monde. Ils vont tenter de se qualifier pour les quarts de finale pour la 1ère fois depuis 2002.
Deuxième fois en Coupe du monde. C’est la deuxième fois que les deux équipes s’affrontent au cours d’un Mondial, après,… 1930. Les Etats-Unis avaient gagné 3-0.
Meilleur bilan pour les Diables Rouges. La Belgique a gagné leurs quatre confrontations depuis, gardant sa cage inviolée à trois reprises. Lors de leur dernière rencontre en mai 2013, les Diables Rouges ont gagné 4-2 à Cleveland. Parmi les joueurs présents cette année, Kevin Mirallas et Marouane Fellaini avaient marqué pour la Belgique, Blint Dempsey et Geoff Cameron pour les Etats-Unis.
Des Américains efficaces. Seul l’Iran (30%) a eu une plus faible possession moyenne lors de la phase de groupes que les Américains (39%). Par ailleurs, les Etats-Unis USA n’ont réalisé que neuf tirs cadrés lors de la phase de groupes. Parmi les équipes qualifiées en huitièmes, ce sont les seuls qui n’ont pas atteint la dizaine dans ce domaine. Mais ils sont bien présents.
Courtois le porte-bonheur. Thibault Courtois, le gardien belge, n’a toujours pas perdu avec son équipe nationale (14 victoires, 6 nuls).
DANS LE DUR - Pourquoi l'Europe est nulle