L’autre match du groupe E. Evidemment, pour les supporters français, ce n’est pas le match prioritaire aujourd’hui. Pourtant, ce Suisse-Equateur, qui ouvre les hostilités dans le groupe E concerne directement l’équipe de France. Il s’agit en effet des deux futurs adversaires des hommes de Didier Deschamps, ceux qu’il faudra dominer pour accéder aux huitièmes de finale. Tête de série contestée et surprenante 6e au classement Fifa, la Suisse part favorite sur le papier. Mais attention à l’Equateur, qui a par exemple terminé devant l’Uruguay lors de la coriace poule sud-américaine de qualifications à la Coupe du monde.
>>> Europe1.fr vous présente cinq choses à retenir avant cette confrontation.
Une affiche inédite. Jamais la Suisse et l’Equateur ne se sont rencontrés, que ce soit dans le cadre d’une compétition internationale ou en match amical. Ce sera donc une première.
Des quarts lointains pour la Suisse. La "Nati" peut se targuer d’une meilleure expérience en Coupe du monde, avec dix participations, contre trois à son adversaire. Avec comme meilleur résultat un quart de finale. Mais la dernière fois que les Helvètes ont atteint ce stade de la compétition, c’était en… 1954.
La Suisse invaincue en qualification. L’équipe suisse a réalisé des qualifications magnifiques : aucune défaite en dix matches, pour 7 victoires et trois matches nuls.
Troisième participation pour l’Equateur. De son côté, l’histoire de la Tri avec la Coupe du monde est récente. Jamais en effet l’Equateur n’avait disputé la compétition avant 2002. Cette année, il s’agit de sa troisième participation, après 2002 et 2006. Une date à laquelle l’équipe andine a rallié les huitièmes de finale (défaite face à l’Angleterre). Son meilleur résultat.
Il n’y a pas que Valencia. Dans les rangs de l’Equateur, le joueur vedette s’appelle Antonio Valencia. Mais les défenseurs suisses feraient bien de ne pas trop se focaliser sur le milieu offensif de Manchester United. Meilleur buteur de l’Equateur lors de la campagne de qualifications, avec 7 buts en 9 matches, Felipe Caicedo (photo) s’annonce comme un danger non négligeable.