ÉQUIPE DE FRANCE - Face au Costa Rica, les dangers sont nombreux pour les Bleus.La défaiteEssayez de trouver un nom de joueur du Costa Rica. Vous ne trouvez pas, c'est normal. Cette équipe qui évolue en zone CONCACAF (Amérique du Nord et Centrale) comptent guère de stars dans ses rangs. Classée 40e au classement FIFA - la France est 9e -, elle a échoué de très peu en barrage d'accession à la Coupe du monde face à l'Uruguay (0-1, 1-1), futur adversaire des Bleus. Malgré cela, un revers de la bande à Domenech face à une équipe aussi exotique serait évidemment mal vécue par le public de Bollaert. Il risquerait également de ruiner la confiance accumulée cette semaine à Tignes à force de séances de biathlon ou de buggy. L'ennuiÀ voir France-Irlande ou France-Espagne, non-matches absolus nourris à la demi-occasion, on peut être inquiet sur la qualité de jeu que vont nous proposer les Bleus. Certes, le 4-3-3 - et la relative faiblesse de l'adversaire - pourraient permettre d'éviter cet écueil et les sifflets qui vont avec. En choisissant de disputer cette rencontre en province - là où la France a pris l'habitude de jouer les petits, comme les Féroé à Guingamp en qualifications -, la fédération a de toute façon pris ses précautions pour les éviter. On siffle rarement ce qu'on ne voit que trop peu.La mauvaise blagueRaymond Domenech profite actuellement d'une certaine accalmie. Son choix de ne pas rappeler de joueur après le forfait de Lassana Diarra a été unanimement salué. Mais le sélectionneur des Bleus, en bon amateur de théâtre, aime jouer avec les mots et le public. Un "dérapage verbal" au micro de TF1 n'est donc pas à exclure et cela raviverait les critiques sur sa communication ou sur ses compétences.La blessureSi vous voulez saisir l'importance de ce danger, demandez à Djibril Cissé. À la veille du départ pour la Coupe du monde 2006, l'actuel avant-centre du Panathinaïkos s'était fait une double fracture tibia-péroné face à la pourtant très modeste équipe de Chine. En football, la blessure peut surgir n'importe quand et contre n'importe qui.La cassurePas celle avec le public, non, celle au sein du groupe, qui peut arriver par surprise. Lors de l'Euro 2008, on a ainsi souvent évoqué l'"erreur" de Samir Nasri, qui se serait assis à la place réservée à Thierry Henry dans le bus, pour expliquer la rupture entre les anciens et les modernes. Si Thierry Henry n'est pas titulaire, comme cela pourrait être le cas, gare donc à ne pas lui prendre sa place sur le banc.