Le FC Barcelone aurait dû frapper un très grand coup jeudi soir lors du premier Clasico de la saison. Pourtant, la rencontre face au Real Madrid, largement dominée par les Blaugrana, s’est soldée par une petite victoire (3-2) sur l’ennemi madrilène. Un Real qui conserve donc toutes ses chances de remporter la Supercoupe d’Espagne lors du match retour le 29 août dans leur antre de Santiago-Bernabeu. Retour sur les temps forts de ce Clasico de rentrée.
La boulette de Valdes. L’image n’a pas fini de tourner sur les télés et sur Internet. Il reste cinq minutes à jouer quand, interceptant une passe de Ronaldo, Adriano adresse une passe en retrait, certes un peu appuyée, à son gardien Valdes. Trop sûr de lui, le portier barcelonais manque son contrôle puis, pressé par Di Maria, s’emmêle les pinceaux. L’Argentin de Madrid récupère le cuir et marque dans le but vide. Le Real revient au score (3-2), alors que le Barça, ultra-dominateur, aurait sans doute mérité de gagner sur un score plus large.
La boulette d’Alves :
Ronado réveille le Barça... Dominateurs, les Barcelonais l’ont été durant toute la première période, sans parvenir à ouvrir le score. Et c’est finalement l’inévitable Ronaldo qui a inscrit le premier but de la rencontre pour Madrid sur corner à la 55e minute. Il n’en fallait pas plus pour piquer aux vifs les hommes de Tito Vilanova. Sur le coup d’envoi, Pedro, auteur d’une merveille de contrôle, réduisait la marque (57e). Puis Messi y allait de son pénatly (70e), avant que Xavi, lancé par le meilleur homme du match, Iniesta, n’assomme le Real (3-1, 78e). Le rouleau compresseur barcelonais ne semblait pas près de s’arrêter. Mais la boulette de Valdes est arrivée…
Revivez tous les buts du premier clasico :
…et charge Messi. La saison 2012-2013 devrait encore être marquée par la rivalité entre Messi et Ronaldo. Alors que les deux joueurs se croisent peu sur un terrain, le Clasico de jeudi soir a accouché d’une image savoureuse. Alors que Messi partait en dribble, Ronaldo est arrivé pour lui adresser une charge pour le moins virile. Le petit Argentin, plus réputé pour sa technique que pour son physique, en a été quitte pour une belle envolée.
La faute de Ronaldo sur Messi :