Rigueur. Le football français aussi se serre la ceinture. A l’occasion de le remise du rapport de la LFP, force est de constater que les clubs professionnels sont restés prudents lors de ce mercato hivernal. Dans son communiqué, la LFP a défini l’exercice comme un "marché de complément », du « au contexte de réduction de la masse salariale et de maîtrise des dépenses pour la grande majorité des clubs français ». Avec 136 transferts contre 165 la saison dernière, l’activité a baissé de près de 20%. En terme de dépense, la baisse est plus radicale encore, 55 millions d’euros seulement, contre 121 millions l’année dernière.
Ogre parisien. L’ogre parisien fait bien évidemment figure d’exception à la règle puisqu’il a encore été le plus dispendieux cet hiver : 23 millions d’euros dépensés pour recruter le milieu international Yohan Cabaye. Mais même pour Paris, la tendance est à la baisse, puisque les dirigeants qataris avaient dépensé pas moins de 40 millions d’euros à la même époque l’année dernière pour attirer le jeune brésilien Lucas Moura.
Rennes surprenant troisième. Si Paris avec le milieu nordiste, tout comme Monaco avec Dimitar Berbatov, ont misé sur la qualité en recrutant un seul joueur, Rennes a fait dans la quantité. Le club breton monte sur la troisième marche du podium avec 8,3 millions dépensés. Depuis le 31 janvier, les hommes de Philippe Montanier ont enregistré les arrivées de Paul-Goerges Ntep, Kamil Grosicki et Ola Toivonen. Un électrochoc efficace pour l’actuel 15eme de Ligue 1 puisqu’il s’est imposé 2-0 face à Lyon lors de la dernière journée.