La sanction disciplinaire pourrait être accompagnée d'une sanction pénale. Après avoir écopé de six mois de suspension, l'attaquant bastiais Brandao devait une nouvelle fois répondre de ses actes, lundi, devant le Tribunal correctionnel de Paris. Le joueur devait comparaître pour avoir asséné un coup de tête au Parisien Thiago Motta, le 16 août dernier, dans les couloirs du Parc des Princes.
>> MISE A JOUR, le 03/11/14 - Le procès a finalement été renvoyé lundi au 27 novembre par le tribunal correctionnel de Paris. La présidente, qui siégeait seule lundi matin, a décidé de renvoyer le dossier pour qu'il soit jugé en formation collégiale, par trois magistrats, "compte tenu de la complexité de l'affaire", du fait qu'il n'y ait pas eu de confrontation pendant l'enquête, que les versions des deux parties divergent et que le tribunal doive visionner les images.
Pas de retour sur un terrain avant le 22 février. Le joueur brésilien, déjà suspendu à titre conservatoire depuis le 21 août, ne pourra reprendre la compétition qu'à partir du 22 février. Depuis l'incident au Parc des Princes, Brandao s'entraîne à l'écart du groupe professionnel corse.
Que risque Brandao ? Brandao n'en a donc pas encore fini avec cette affaire. Le 27 novembre, l'ancien attaquant de Saint-Etienne se présentera devant le Tribunal correctionnel. Il risque une condamnation à de la prison, ou à une amende, ainsi qu'une interdiction de stade.
A titre de comparaison, le Lensois Gabriel Cichero avait écopé de 10 mois de suspension, dont cinq ferme, pour avoir agressé un dirigeant bastiais en Ligue 2, le 15 octobre 2011, avant d'être condamné par le Tribunal correctionnel de Bastia à cinq mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et cinq mois d'interdiction de jouer et d'accès au stade.