Un remake en finale. Bastia a rejoint le Paris SG en finale de la Coupe de la Ligue, pour un remake de la finale de 1995, en battant l'AS Monaco aux tirs au but (0-0, 7 t.a.b. à 6), mercredi au stade Louis-II. La finale entre les Corses et le double tenant du titre aura lieu le 11 avril au Stade de France. Vainqueurs de Lyon en huitièmes de finale aux tirs au but, les Monégasques ont cette fois cédé lors du même exercice au cours duquel Bernardo Silva, Moutinho et Dirar ont échoué.
>> LIRE AUSSI : Coupe de la Ligue : le PSG qualifié pour la finale
Objectif surprise. C'est Sébastien Squillaci qui a offert la qualification aux Corses, qui disputeront leur première finale de coupe depuis celle de Coupe de France en 2002, perdue face à Lorient. Mais PSG-Bastia, ce sera surtout la revanche de la finale de la toute première édition de la Coupe de la Ligue. En 1994-95, Paris avait en effet battu Bastia 2-0 au Parc des Princes. Les buts avaient été inscrits par Alain Roche et Rai.Paris sera favori, bien sûr, mais les Corses ont montré il y a moins d'un mois qu'ils étaient capables de créer la surprise.
La gifle du janvier. Le 10 janvier à Furiani, les hommes de Ghislain Printant avaient renversé le PSG, qui menait pourtant 2-0 après 20 minutes de jeu.Les Corses s'étaient finalement imposés 4-2 avec notamment une inoubliable volée de Julian Palmieri.Lors du match aller au Parc des Princes, les Parisiens l'avaient en revanche emporté 2-0.
Un PSG solide. Mardi, c'est le Paris SG, tenant du titre et recordman des victoires dans l'épreuve avec quatre succès (1995, 1998, 2008, 2014) qui avait décroché le premier billet pour la finale du Stade de France.Face à des Lillois absolument inoffensifs, les joueurs de Laurent Blanc se sont contentés d'un seul but, inscrit à la 27e minute par Maxwell d'une frappe très sèche du gauche. Pour le reste, ils ont été à l'image de ce qu'ils proposent depuis la reprise: très solides en défense avec Thiago Silva qui revient au meilleur niveau, et plutôt ternes en attaque.
>> LIRE AUSSI - Ibrahimovic interdit à ses coéquipiers de parler