Tous les entraîneurs de la planète cherchent à composer la sélection idéale. Et très souvent, ils tentent de créer une alchimie entre l’expérience internationale des joueurs les plus expérimentés et la fougue des plus jeunes. De son côté, Europe1.fr a décidé de faire le pari de la jeunesse, et vous dévoile sa sélection des espoirs à suivre lors du mondial brésilien.
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>>> Le gardien de but
Thibaut Courtois. Depuis son départ de Genk, il gagne des trophées chaque année. Avec l’Atletico Madrid, il a remporté une Ligue Europa et un titre de champion d’Espagne, qu’il a arraché de haute lutte au Barca et au Real. Il fait partie de cette génération dorée de joueurs belges qui découvrent la Coupe du monde au Brésil. Avec de grandes ambitions.
>>> La défense
Luke Shaw. The Shaw will go on cet été. Après une saison pleine avec son club de Southampton (38 matchs), le jeune latéral gauche anglais jouera la Coupe du monde. Pas étonnant au vu de sa performance en Premier League, qui permet aujourd’hui à Luke de concurrencer son aîné, Ashley Cole, 33 ans et 107 sélections. A l’arrivée du jeune Luke dans le groupe, Cole lui aurait d’ailleurs soufflé d’un air menaçant : "Je suis ton père".
Diego Reyes. Un joueur débauché par le FC Porto à 21 ans ne peut pas être foncièrement mauvais. Diego Reyes, patron de la défense centrale mexicaine, est même très bon. A tel point que sa longue carcasse ploie déjà sous le nombre impressionnant de breloques qu’il a remportées en jeune (champion CONCACAF 2011, médaille d’or aux jeux panaméricains, vainqueur du Tournoi espoir de Toulon, 3ème du mondial U20 et champion olympique à Londres). Accompagné de joueurs d’expérience comme Carlos Salcido, il devrait encore gagner de l’expérience.
Raphaël Varane. En concurrence avec Pepe au Real, en lice pour une place de titulaire en charnière centrale avec les Bleus. Raphael Varane a des soucis de grand. Pourtant, il n’a que 21 ans. Mais sa progression constante ces trois dernières saisons, d’abord sur le banc, puis sur le terrain du Santiago Bernabeu, font de lui un des défenseurs les plus prometteurs de cette Coupe du monde.
Serge Aurier. Serge Aurier s’est mis au foot sur le tard. Pendant de longues années, il n’y jouait que pour le plaisir, dans les rues d’Abidjan. A son arrivée en France, il a gravi les échelons du foot pro rapidement. Jusqu’à apparaître cette année dans l’équipe-type de Ligue 1, après avoir brillé sous les couleurs de Toulouse.
>>> Le milieu de terrain
Marco Verratti. Surnommé la "Chouette" ou le "Hibou" pour ses grands yeux cernés, Marco Verratti est un drôle d’oiseau. Un dribbleur surdoué pourtant installé en sentinelle devant sa défense au Paris Saint-Germain. Un esthète du beau jeu qui ne fait jamais trembler les filets. Un râleur né abonné aux cartons jaunes. Malgré ses paradoxes et ses défauts, le milieu défensif italien est un des joueurs les plus prometteurs de la planète.
Ross Barkley. La technique, la frappe et les oreilles, Ross Barkley a tout du nouveau Wayne Rooney. Comme son aîné, Ross a explosé à Everton, sur les bords de la Mersey. Comme son aîné, il devra porter sur ses jeunes épaules les attentes de tout un royaume. Mais au Brésil, il espère se démarquer de "Shrek", pour marcher sur les pas d’un autre grand attaquant anglais : Michael Owen, auteur d’un but contre l’Argentine lors de la Coupe du monde 1998 qui l’avait révélé aux yeux du monde entier.
Adnan Januzaj. Aussi dur de lui prendre la balle que de prononcer son nom avec des chips dans la bouche. Le milieu belgo-albanais de Manchester United s’est révélé au cours d’une saison compliquée pour les Red Devils (seulement 7èmes). De quoi attirer l’attention des clubs, mais aussi de quatre fédérations nationales, qui profitent de l’arbre généalogique très tortueux du jeune milieu offensif pour le draguer. Alors qu’il refuse de choisir entre la Belgique et l’Albanie depuis plusieurs années, la Turquie lui fait du pied en invoquant les origines de ses grands-parents tandis que le sélectionneur anglais Roy Hodgson lui fait de l’œil. Il a finalement choisi : ce sera la Belgique.
Xherdan Shaqiri. Un physique d’haltérophile stambouliote et des origines kosovardes. Pourtant, c’est bien pour la Suisse que l’ailier du Bayern Munich jouera cette Coupe du monde. De son pays d’accueil, il a acquis une qualité : la ponctualité. Depuis son plus jeune âge, Shaqiri répond toujours présent sur le terrain. Avec une étonnante régularité. De coucou suisse, évidemment.
>>> L'attaque
Fabrice Olinga. Un visage enfantin, un physique qui semble frêle, Fabrice Olinga semble encore jouer en cadets. Il est d’ailleurs le plus jeune joueur (18 ans depuis le 12 mai) de cette Coupe du monde. S’il n’a pas (encore) l’assurance insolente de Samuel Eto’o, le jeune attaquant camerounais marche sur ses traces puisqu’il a commencé sa carrière européenne en Espagne, tout comme le quadruple joueur africain de l’année. Eto’o devra donc faire face à une nouvelle concurrence au sein de l’équipe nationale. On peut faire confiance à Fabrice Olinga pour mettre le Douala où ça fait mal.
Romelu Lukaku. Lui aussi a une tête juvénile, mais il compense avec le corps de Teddy Riner : sur le terrain Romelu Lukaku n’a rien d’un romantique. A la pointe de l’attaque belge, il pourrait pourtant enflammer le cœur des supporters des Diables rouges. A 21 ans, et après une bonne saison à Everton, il fait partie des poids lourds d’une sélection belge "new Luk".
>> Le banc de touche
Remplaçants : Memphis Depay (Pays-Bas), Marcos Rojo (Argentine), Paul Pogba (France), Nabil Bentaleb (Algérie), Raheem Sterling (Angleterre), David De Gea (Espagne).
ABSENTS - Pas de trêve pour les blessés
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