Malgré la défaite face à la Norvège (1-2), les Bleus de Blanc ont montré de belles choses. Un vent de fraîcheur. Certes ce n'était qu'un match amical, placé là, en plein été, alors que la plupart des championnats n'ont pas fait leur rentrée. Certes la France a perdu. Mais, après une Coupe du monde cauchemardesque, cette équipe de France new-look a apporté un petit souffle de douceur sur le football tricolore. Opposés à la Norvège, mercredi à Oslo, les Bleus de Laurent Blanc se sont en effet inclinés, pour ce qui constituait la première sortie du nouveau sélectionneur (1-2). Une défaite qui ne veut sans doute pas dire grand-chose en l'absence des 23 joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde. Toutefois, avec la première sélection de huit nouveaux joueurs, la rencontre aura apporté son lot de promesses. Avec Ruffier, Rami, Cissokho, Mvila, N'Zogbia et Hoarau alignés dès le coup d'envoi, le tout drivé par Philippe Mexès, désigné capitaine, c'est une équipe de France inexpérimentée qui débute donc la rencontre. Une jeunesse qui ne les a finalement pas inhibée, au contraire, puisque les Tricolores ont montré beaucoup d'envie et de volonté, des valeurs que l'on avait oublié depuis quelques temps déjà. Avec un Nasri actif à la baguette d'un milieu en losange, les hommes de Blanc ont souvent cherché à passer sur les côtés, sans que Hoarau de la tête (8e), Sissoko sur une reprise de volée (29e) ou Rémy, deux fois (16e, 41e) ne parviennent à trouver le fond des filets. Une première période où les Bleus sont apparus disciplinés, une attitude qui va s'étioler au fur et à mesure du deuxième acte, notamment après le changement tactique opéré par Blanc, passé en 4-2-3-1. Avec notamment Menez et Cabaye lancés eux aussi dans le grand bain, les Français vont laisser peu à peu les espaces s'ouvrir, notamment après le but de loin de Ben Arfa (48e). C'est tout d'abord sur coup de pied arrêté qu'Huseklepp va marquer le premier but scandinave (50e). C'est ensuite Diarra, qui, ironie du sort pour un joueur qui était censé être dans les fameux 23, va perdre un ballon au milieu de terrain. Une perte de balle sanctionnée immédiatement par le même Huseklepp, en un-contre-un (72e). Deux buts qui empêchent ainsi les Bleus de rentrer avec le sourire, mais qui ne doivent pas occulter un horizon sans doute un peu moins sombre...