En marge de la présentation des joueurs retenus pour affronter l'Arménie et le Danemark en matches amicaux les 8 et 11 octobre prochains, le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, a apporté jeudi son soutien au président de l'UEFA, Michel Platini, entendu par la justice suisse la semaine dernière en qualité de témoin assisté pour un versement de 2 millions de francs suisses, soit 1,8 million d'euros. "Michel, je le connais bien humainement, on sait tous ce qu'il a réussi à la tête de l'UEFA, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants de ce qui se passe actuellement, mais je crois a son intégrité", a déclaré Deschamps face à la presse.
Mardi, Platini, candidat à la présidence de la Fifa, s'est justifié de ce paiement dans un entretien à l'AFP : "J'étais employé par la Fifa en qualité de conseiller de son président M. Joseph Blatter (entre 1998 et 2002) notamment pour tout ce qui concernait les questions liées au football comme par exemple le calendrier international. C'était un travail à plein temps. J'ai déclaré tous les montants perçus et j'ai payé tous les impôts en découlant." Concernant le délai de paiement de cette mission, principale source d'interrogation dans ce dossier, Platini l'a justifié en soulignant qu'à l'époque, Blatter lui avait dit que les finances de la Fifa n'étaient pas suffisantes pour le régler l'intégralité de la somme due.