FOOT - Diego Maradona entend rencontrer l'ancien chef d'Etat cubain Fidel Castro le le mois prochain. Entre Diego Maradona et Fidel Castro, c'est une longue histoire d'amour qui remonte à plus de 20 ans. En 1987, le numéro 10 de l'Albiceleste, alors en pleine gloire avec Naples, avait rencontré le dirigeant cubain sur ses terres. Alors qu'il doit retourner sur l'île le mois prochain, Maradona a tenu à envoyer un message à son ami, en lui signalant qu'il l'"aimait" et qu'il "serait enchanté" de le rencontrer à nouveau, des termes précisés par le site officiel d'informations Cubadebate. Depuis leur première rencontre, les deux icônes se sont rencontrées à plusieurs reprises et Maradona a même passé le dirigeant cubain à la question dans un show télévisé. Retrouvez l'une de ses rencontres télévisées entre Maradona et Castro : Maradona se trouve actuellement en visite au Venezuela à l'invitation du président Hugo Chavez, une autre figure politique. Jeudi, "el Pibe de Oro" avait indiqué qu'il avait vu Castro à la télévision et que celui-ci lui avait paru "très lucide, en bonne forme, contrairement à ce que voudraient les Américains, qui voudraient le voir mort". Fidel Castro a dû quitter le pouvoir pour des raisons de santé en 2006. "Il est bien vivant et cela me fait très plaisir", a ajouté Maradona, qui est venu plusieurs fois à Cuba lors de la dernière décennie pour y soigner ses gros problèmes de santé et sa dépendance à la cocaïne. Dans le documentaire sorti en 2008 intitulé Maradona par Kusturica, le réalisateur serbe avait rendu compte de cette attraction de Maradona pour la révolution cubaine. Regardez cet extrait de Maradona par Kusturica, sorti en 2008 : Maradona a rendez-vous lundi avec Julio Grondona, le président de la fédération argentine (AFA), afin d'évoquer son avenir. Malgré une Coupe du monde en demi-teinte et une élimination en quarts de finale face à l'Allemagne (0-4), l'AFA devrait proposer un nouveau contrat de sélectionneur à Maradona courant jusqu'à 2014. La perspective de disputer une Coupe du monde sur le sol de l'"ennemi" brésilien devrait compter dans la réflexion de Diego, grand amateur de symboles devant l'éternel...