TENNIS - Le Serbe a battu Mikhail Youzhny en finale, à Dubaï. La pluie, tombée en grande quantité samedi soir sur Dubaï, a failli jouer un bien vilain tour à Novak Djokovic. Avant que le court ne soit inondé, le Serbe menait tranquillement sa barque face à Mikhail Youzhny, un set et un break en poche (7-5, 2-0). Parti pour prendre sa revanche de Rotterdam, où le Russe l'avait stoppé en demi-finale deux semaines plus tôt, «Nole» devait donc se plier aux caprices de dame nature et rentrer aux vestiaires pour n'en ressortir que dimanche en tout début d'après-midi. Là, un tout autre match débutait. Après avoir remporté son engagement, pour se rapprocher à trois jeux du titre (3-0), Djokovic subissait les accélérations de Youzhny qui recollait d'abord à 3-3. Puis le Russe servait une première fois pour le set à 5-4 mais se faisait reprendre avant de réussir à breaker une deuxième fois de suite pour remettre les compteurs à zéro (5-7). Agacé, Djokovic reprenait néanmoins très vite les devants, pour une nouvelle fois mener 3-0. Puis encore se faire remonter (3-3)... Heureusement pour lui, la fin du troisième set ne ressemblait en rien à celle de la précédente. Ecartant une balle de 3-4 sur son service, le n°2 mondial enchaînait avec le break décisif qu'il confirma en concluant sur sa deuxième balle de match (6-3). Seul gros bras à tenir son rang cette semaine, Murray, Davydenko et Tsonga n'ayant pas dépassé le deuxième tour notamment, Djokovic a accroché son premier titre de la saison aux Emirats comme l'année dernière. "Ça a été un match très dur psychologiquement, a expliqué le Serbe après coup. Les gens ne réalisent pas quelle tension vous avez pour revenir dans le match. Cela m'a demandé beaucoup d'énergie. Arrêter et jouer, revenir et arrêter de nouveau le match la nuit dernière en raison de la pluie..." Sans toujours très bien jouer, souvent accroché et agacé, Djokovic a néanmoins su conserver le premier des cinq titres qu'il remet en jeu en 2010. A son palmarès, il en compte désormais dix-sept. A seulement vingt-deux ans...