Près de neuf mois après les événements de Knysna, la page du Mondial en Afrique du Sud n’est toujours pas tournée. Le contentieux entre la Fédération française de football (FFF) et Raymond Domenech n’a toujours pas été réglé. Jeudi, l’ancien coach des Bleus a même relancé l’épineuse question des primes.
L’audience de conciliation en point de mire
Jeudi, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France a dénoncé auprès de la 3F le solde de tout compte lié à son licenciement en septembre dernier. En gros, Domenech souhaiterait connaître le montant exact des primes auquel il a droit.
La FFF n’a pas traîné pour donner sa réponse. Vendredi, son président, Fernand Duchaussoy, a expliqué qu’il souhaitait que la question des primes soulevée par Raymond Domenech soit "réglée dans le cadre global du contentieux". Et de poursuivre : "Domenech veut une clarification liée à la démarche qu'on a eue avec les joueurs". Excepté Anelka et Gallas, la FFF s'est entendue avec les joueurs pour qu'ils renoncent à leurs primes.
Rien avant le 14 avril
Fernand Duchaussoy a également tenu à préciser que l’ancien sélectionneur n’avait, pour le moment, "rien touché du tout. A l'époque du solde de tout compte, on avait gelé les primes pour tout le monde", a ajouté le "boss" de la 3F.
Depuis la fin de la Coupe du monde, Raymond Domenech s’est entouré d’une société de gestion et communication de crise chargée de défendre ses intérêts. Pascal Irastorza, directeur-associé de Laminak Conseil a dénoncé le manque de concertation entre Domenech et l'instance dirigeante du football : "jamais la FFF ne s'est approchée de Domenech pour aborder le problème des primes. Manifestement, le solde de tout compte est faux. Le dénoncer permettra de connaître le montant des primes auxquelles Raymond Domenech aurait eu droit".
Prochaine étape : le 14 avril, date de l’audience de conciliation entre Raymond Domenech et la FFF devant le Conseil des prud'hommes. Domenech conteste toujours son licenciement pour faute grave et réclame 2,9 millions d'euros d'indemnités.