Des "excuses". "Lance [Armstrong] est venu au siège de la Fondation Livestrong aujourd'hui (lundi) pour une entrevue privée avec nos membres et il s'est excusé sincèrement pour les moments pénibles qu'ils ont vécus à cause de lui" : voilà ce qu'a déclaré auprès des médias la porte-parole de la Livestrong Foundation. "Très sincèrement, du fond du coeur, il a dit ses regrets pour toutes les tensions que le personnel a dû subir ces dernières années en raison de l'attention des médias", a-t-elle ajouté. Mais voilà, l'entrevue était privée, loin des caméras, difficile donc d'en avoir la certitude à 100% dans l'immédiat.
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Et les aveux ? Autre motif de prudence : si excuses il y a eu, on est encore loin d'un aveu de culpabilité. Or, c'est bien là tout l'enjeu : des aveux constitueraient un spectaculaire revirement dans l'attitude de l'ancien coureur, Armstrong ayant toujours nié avoir utilisé des produits illicites et ayant régulièrement souligné qu'il n'avait jamais subi de contrôle positif durant sa carrière.
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Le rendez-vous qui l'attend. Dans la nuit de lundi à mardi, Lance Armstrong doit accorder une interview à la journaliste Oprah Winfrey. L'entretien sera diffusé jeudi. Le rendez-vous est crucial : ce sera la première interview de l'ex-coureur cycliste depuis qu'il a été déchu fin octobre de ses sept titres dans le Tour de France.
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Ce qu'il risque. Si l'ancien champion cycliste avoue avoir triché, sa confession pourrait avoir de nombreuses ramifications juridiques. Outre l'argent de ses primes de victoire qu'il pourrait devoir rendre, il pourrait s'exposer à des poursuites pénales qui pourraient le conduire en prison, selon certains juristes.