COUPE DE FRANCE - Face à Monaco, le PSG a remporté sa 8e Coupe de France (1-0, a.p.)La Coupe de la rédemption. Auteurs de saisons bien ternes en championnat, Monaco et le Paris Saint-Germain abordaient, samedi, le rendez-vous du Stade de France non sans une certaine pression. Mais seul le PSG a quelque peu redoré son blason en s'imposant en finale de la Coupe de France (1-0 a.p.) accrochant au passage un huitième trophée à son palmarès dans la compétition. Une rencontre pourtant longtemps indécise... Dans une enceinte dyonisienne en grande partie acquise à la cause du club de la capitale - seuls 8.000 supporters monégasques avaient fait le déplacement pour l'occasion -, les Parisiens prennent d'entrée de jeu la mesure des débats. Giuly, guilleret à l'entrée sur la pelouse, a de la suite dans les idées et ses accélérations donnent le ton de la rencontre. Sakho suit le rythme et alerte Ruffier heureusement secondé par Pino sur sa ligne (14e). Et le portier monégasque de s'illustrer à la parade quelques minutes plus tard. Sur une frappe léchée de Giuly, le gardien de l'ASM dévie du bout des doigts en corner (15e).Sans jamais s'économiser, le PSG remet inlassablement son ouvrage sur le métier. Sans efficacité, Erding se voyant même refuser un but pour une position de hors-jeu (25e). Courbant le dos sans plier, Monaco concentre son effort sur les contres et les exploits de Nenê. Sans résultat. Les hommes d'Antoine Kombouaré ne relâchent pas leur étreinte et Erding contraint une nouvelle fois Ruffier à la parade (28e). Une imprécision dans la finition qui trouve une nouvelle illustration sur une nouvelle frappe, de peu hors-cadre, de la part de l'attaquant turc (41e).Hoarau libère le PSGUn signe favorable pour l'ASM ? Les joueurs du Rocher s'offrent enfin leur première véritable occasion juste avant la pause. Pino, auteur d'un festival face aux défenseurs parisiens, pousse Edel à la plus grande vigilance (43e). Outrageusement dominatrice, l'équipe parisienne sera-t-elle victime de ses efforts en seconde période ? Le retour sur les vestiaires chasse les premiers doutes du côté du PSG. Pourtant, si Erding réclame en vain un penalty (52e), les Monégasques se montrent bien plus dangereux. Pino de nouveau à la manoeuvre, en une-deux avec Nenê, fait trembler les tribunes du Stade de France (56e). Le gardien parisien n'a pas le temps de souffler que Nenê puis Puygrenier testent sa vivacité (60e).Face à des offensives monégasques plus incisives, les Parisiens, physiquement émoussés, cherchent un deuxième souffle. Erding est tout proche de le trouver mais rate l'inmanquable, seul face à Ruffier sauvé par sa barre transversale (82e) ! Et les deux équipes de s'aventurer en prolongation. Un exercice volontiers indécis jusqu'à une tête victorieuse d'Hoarau (106e, 0-1). Sur un centre de Jallet mal dégagé par Ruffier, l'attaquant parisien délivre les siens à bout portant. Une réalisation finalement décisive qui offre sa première Coupe de France à Antoine Kombouaré en tant qu'entraîneur (deux succès comme joueur), une place en Ligue Europa au club de la capitale et un peu d'oxygène au PSG après une saison tourmentée... Un joli coup en somme.