Pas de problème pour Roger Federer, qui, jeudi, a écarté avec facilité le Français Adrian Mannarino au deuxième tour de Wimbledon, le Suisse l'emportant en trois manches (6-2, 6-3, 6-2) en moins d'une heure et trente minutes. En seizièmes de finale, le sextuple vainqueur des Internationaux de Grande-Bretagne retrouvera l'Argentin David Nalbandian. Vite fait bien fait ! Roger Federer n'a pas eu à forcer son talent, jeudi soir, sur le Centre Court couvert - une première pour lui, afin de rallier les seizièmes de finale des Internationaux de Grande-Bretagne. Après le Kazakh Mikhail Kukushkin au premier tour (7-6, 6-4, 6-2), le Suisse s'est facilement débarrassé du gaucher français Adrian Mannarino, 55e au classement ATP, au second (6-2, 6-3, 6-2) en 1h28, et après un smash spectaculaire sur la balle de match. Comme on pouvait le craindre, il n'y a donc pas eu de match entre Adrian Mannarino, récent tombeur d'Ernests Gulbis, de Gilles Simon, puis de Juan Martin Del Potro au tournoi londonien du Queen's, et Roger Federer. Six fois sacré à Wimbledon entre 2003 et 2009, le Bâlois (38 points gagnants, 10 fautes directes) a dominé la rencontre de A à Z, faisant le break à chaque début de set. "J'étais en contrôle tout au long de cette partie, reconnaissait-il d'ailleurs volontiers, devant les caméras de Sport+. Il (Mannarino) a bien joué, il a fait son match..." Mais il était trop juste, trop timide, pour espérer inquiéter le Maître (11 aces, 84% au service), qui tente d'égaler l'Américain Pete Sampras et l'Anglais William Renshaw en remportant un septième titre lors la troisième levée du Grand Chelem. "J'ai pris beaucoup de plaisir, l'atmosphère était fantastique. C'est toujours très agréable d'avoir une standing ovation à chaque fois que je rentre et sors du court. C'était parfait", ajoutait-il. Au troisième tour, il affrontera une dix-neuvième fois dans sa carrière l'Argentin David Nalbandian (n°28), vainqueur de l'Autrichien Andreas Haider-Maurer (6-2, 6-3, 6-2). Une grande première sur gazon. "Cela n'a pas toujours été un plaisir de jouer contre lui, parce qu'il m'a souvent battu (le Suisse mène 10 victoires à 8 dans leurs confrontations). Comme Lleyton Hewitt et Marat Safin, c'est un joueur que je connais depuis très longtemps." On a hâte d'assister à leurs retrouvailles !