Plus de 150 personnes (157 précisément), poursuivies à la suite des violences urbaines du 11 avril à Casablanca en marge d'un match de football, ont pris place mardi sur le banc des accusés pour un procès hors norme très suivi au Maroc. Des scènes de violences urbaines - destructions de biens publics et privés, agressions - avaient éclaté dans le centre de la capitale économique après l'arrivée de supporters des FAR de Rabat, club devant affronter le soir même l'équipe locale du Raja de Casablanca. Plus de 200 personnes avaient été interpellées, présentées à la justice et inculpées, pour 206 d'entre elles, par une chambre criminelle, une première au Maroc pour de tels faits. Elles encourent des peines de prison ferme.