Après les fiascos de 2008 et 2010, les Bleus jouent pour la première fois depuis 2006 un match à élimination directe dans une compétition internationale. Mais après la défaite (2-0) contre la Suède, les hommes de Laurent Blanc vont retrouver les champions du monde et d'Europe en titre, au stade des quarts de finale, samedi (20h45) à Donetsk. Et même si la Roja part favorite dans cette rencontre, on vous donne cinq raisons d'y croire.
La position d'outsider réussit aux Bleus. Il serait difficile d'affirmer le contraire : l'Espagne part logiquement favori avant ce quart de finale. Depuis juillet 2008 et leur sacre à l'Euro en Suisse, la Roja de Vincente del Bosque truste la première place du classement FIFA. Avec une triste 14e place, la France aborde ce match dans le rôle d'outsider. Mais ce costume sied plutôt bien aux joueurs tricolores. En 2006 déjà, la France de Raymond Domenech n'était pas parmi les favoris. Elle a pourtant créé la surprise en se hissant en finale...
Benzema à quitte ou double. "Benzema, on y croit", titrait vendredi le quotidien L'Equipe. "Benzema, c'est maintenant ou jamais", rajoute samedi Le Parisien. Depuis le début de la compétition, l'attaquant des Bleus n'a toujours pas marqué. Il a pesé à de nombreuses reprises sur les défenses adverses mais il n'a jamais réussi à faire trembler les filets. Contre l'Espagne et contre ses coéquipiers du Real Madrid, nul doute qu'il aura à cœur de marquer les esprits.
La France aime bien l'Espagne. 2006, 2000, 1984,... autant de bons souvenirs contre la formation espagnole. En six rencontres dans une compétition officielle, les Bleus n'ont jamais perdu face à la Roja (cinq victoires et un match nul). Mieux encore, la France est la dernière équipe à avoir battu l'Espagne en phase finale d'une compétition internationale. Et si la malédiction se poursuivait pour les joueurs ibériques...
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Cabaye pour renforcer son statut. Laurent Blanc l'a encore rappelé récemment en conférence de presse : "on s'aperçoit de la qualité de joueurs comme Yohan Cabaye quand ils ne sont pas là. Il nous amène une aisance technique. Il a pris une dimension supplémentaire avec son club et avec l'équipe nationale". Avec de tels louanges, le joueur de Newcastle devrait avoir envie de démontrer une nouvelle fois à son entraîneur l'étendue de ses qualités.
Lloris en grande forme. Contre la Suède, quand la maison France prenait l'eau de toutes parts, le portier de l'Olympique Lyonnais a sauvé les siens à de nombreuses reprises. A son poste, Lloris est l'un des meilleurs du monde. Contre Iker Casillas, lui aussi aura à cœur de briller.