La France comme le Nigeria devra prendre en compte un paramètre non négligeable lors de leur huitième de finale lundi à Brasilia : la chaleur. Car la rencontre débutera à 13 heures, heure locale, et il devrait faire pas moins de 30 degrés dans la capitale brésilienne. La capacité des deux équipes à encaisser cette température estivale pendant au moins 90 minutes sera donc l’une des clés de la rencontre.
Le Nigeria a l’habitude. Incontestablement, c’est un avantage pour le Nigeria d’avoir joué son précédent match à 13 heures et d’être déjà dans le rythme si particulier de la compétition de la mi-journée. Et de fait, les Super Eagles ont plus l’habitude de jouer par 30 degrés, avec l’expérience de la Coupe d’Afrique des nations, dont ils ont d’ailleurs remporté la dernière édition, disputée en 2013 en Afrique du Sud.
Cela dit, on l’a bien vu lors des deux premiers huitièmes de finale disputés à 13 heures, tous les joueurs, quelle que soit leur origine, sont sortis épuisés du terrain, avec de sérieux coups de pompe en cours de rencontre. En outre, le Nigeria a forcément laissé beaucoup de force dans son match disputé (et perdu 2-3) mercredi en début d’après-midi dans un match très intense face à l’une des meilleures équipes du tournoi, l’Argentine.
Mais des Bleus théoriquement plus frais. Les Bleus, de leur côté, affrontaient en fin d’après-midi l’Equateur avec six remplaçants, en fin d’après-midi, alors qu’ils étaient presque qualifiés. Forcément moins éprouvant. Pourtant, le choix de Didier Deschamps d’avoir laissé quelques-uns de ses cadres au repos dans le match dénué d’enjeu de l’Equateur n’est pas forcément un calcul gagnant. Cabaye, le régulateur, et Valbuena, l’accélérateur du jeu à la française, apporteront-ils d’emblée leur fraîcheur ou auront-ils au contraire une difficulté à retrouver le rythme, eux qui n’ont pas joué depuis 10 jours ? La question se pose, forcément. Réponse lundi à 18 heures.
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