Après leur succès convaincant (2-0) contre l'Ukraine, vendredi dernier, les Bleus abordent leur dernier match de poules avec une certaine confiance. Attention toutefois à ne pas en abuser et encore moins à tomber dans une sorte de suffisance. Il leur suffit juste de faire match nul, voire de perdre par un but d’écart, face à une équipe déjà éliminée. Allez, encore un peu de sérieux !
Attention à l'équipe sans pression
Les Bleus sont tout sourire depuis leur victoire (2-0) contre les Ukrainiens. "Individuellement et collectivement, on ressent encore plus de confiance. Ça resserre les liens", a confié Adil Rami en conférence de presse. Mais les Bleus devront faire face à une équipe meurtrie par l'élimination et humiliée par les deux premières défaites.
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"Dans la préparation, c’est très difficile de se dire que l’équipe en face n’a pas d’enjeu", a expliqué Laurent Blanc, lundi en conférence de presse. Et de poursuivre, plutôt méfiant : "la Suède est très physique, avec un jeu basé sur l’engagement, poursuit-il. Il ne faut surtout pas s’attendre à une équipe qui viendra là pour faire de la figuration".
"On est capable de battre la France"
Comment débuter la rencontre contre une équipe qui joue sans enjeu ? Le gardien et capitaine des Bleus a peut-être une petite idée sur la question : "lorsqu’une équipe n’a plus rien à jouer, elle est toujours très dangereuse parce qu’elle joue relâchée, sans pression". Déjà buteur contre l'Angleterre, Zlatan Ibrahimovic aura à cœur de s'illustrer, mardi soir.
Mais pour mieux connaître la motivation des Suédois, le mieux est encore de leur poser la question. "Pour nous, il s’agit de bien terminer ce rendez-vous et de bien se préparer pour les matchs de qualifications avant la Coupe du monde", a expliqué le milieu de terrain lyonnais Kim Källström. "On est là pour jouer au football et même si on ne peut pas passer au tour suivant ça ne veut pas dire qu’on ne va pas être préparés à 100%. On reste des compétiteurs et on va montrer un visage séduisant". Källström a même averti les Bleus, lundi : "on est capable de battre la France".