Un tireur a ouvert le feu lundi matin devant un collège juif de Toulouse, tuant quatre personnes. Un drame largement commenté sur Twitter. Des messages de soutien, des pensées pour les familles des victimes mais aussi des mots très durs pour condamner cet acte de barbarie. Et au milieu de toutes ces réactions, celle, plus étrange, du footballeur André-Pierre Gignac.
L’ancien joueur de l’équipe de France connaît bien la Ville Rose pour avoir joué au TFC pendant trois ans. Inscrit depuis plusieurs mois sur le site de microblogging, « APG » a pris l’habitude de commenter l’actualité sportive et les résultats de l’OM mais l’avant-centre marseillais s’étend rarement sur des faits divers. Lundi matin, « Dédé » Gignac prend son iPhone et fait part de son indignation sur son compte Twitter.
Dans ce message publié aux alentours de 11h, Gignac adresse donc un message de soutien « aux familles de la fusillade à Toulouse ». Là-dessus, personne ne trouvera rien à redire. Les hashtags qui suivent ce mini-post sont, en revanche, beaucoup plus tendancieux. Gignac dans le texte : #peinedemortetchaiseelectriquederetour. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de suivre Twitter, quelques espaces vous faciliteront la lecture : « peine de mort et chaise électrique de retour ».
Il efface son tweet et s’excuse
Une demi-heure plus tard, Gignac se rend compte qu’il a peut-être été un peu loin. Il efface son tweet pour en republier un. Mais cette fois, bizarre, bizarre, les hashtags ont été changés ! Son commentaire sur la peine de mort n’apparaît plus. Mais rien ne s’efface sur le web, Monsieur Gignac, la capture d’écran (ci-dessus) en est la preuve.
Trois minutes après son rétropédalage, Gignac s’excuse cette fois.
Des excuses. D'accord. Mais n'aurait-il pas mieux fait de réfléchir à deux fois avant de parler publiquement de chaise électrique...