Macho, Gilles Simon ? En tout cas, le 13e joueur mondial, fraîchement nommé au conseil des joueurs de l'ATP, n'y a pas été avec le revers de la raquette lorsqu'il fut question de la parité. "On parle souvent de l'égalité dans les salaires. Je pense que ce n'est pas un truc qui marche dans le sport. On est le seul sport aujourd'hui où il y a la parité, alors que le tennis masculin reste plus attrayant que le tennis féminin à l'heure actuelle", estime-t-il, très sérieusement.
Si l'égalité salariale est loin d'être installée dans le monde de l'entreprise classique, elle l'est en revanche bien dans le tennis. Depuis 1973, hommes et femmes se partagent les mêmes recettes à l'US Open. Ce fut plus récent pour les autres tournois du Grand Chelem. L'Open d'Australie a adopté ce principe en 2000, tandis que Wimbledon et Roland-Garros s'y sont pliés à partir de 2007.
"Le tennis masculin est vraiment en avance"
Autre cible de Gilles Simon : les tournois mixtes. "Ce n'est pas que je suis contre, mais je pense qu'aujourd'hui le tennis masculin est vraiment en avance par rapport au tennis féminin", a-t-il encore argué.C'est notamment le cas à Rome et à Madrid, où messieurs et dames jouent en même temps, ce qui rend les conditions d'entraînement difficiles à cause du manque de terrains.
Le Français compte susciter d'autres débats de cette position d'élu au conseil des joueurs de l'ATP. Il s'est dit déterminé "à tout faire" pour obtenir une troisième semaine de break entre Roland-Garros et Wimbledon, pour laisser plus de temps aux meilleurs de préparer le 3e Grand Chelem de la saison et laisser plus de visibilités aux autres tournois sur gazon.