LIGUE 1 - Alors que Bordeaux est désormais sixième, Yoann Gourcuff accuse les médias. Alors que Bordeaux traverse une période difficile en Ligue 1, avec notamment une série de cinq matches sans victoires, qui l'a repoussé à la sixième place, à onze points du leader marseillais, Yoann Gourcuff a pointé du doigt la manière dont se comportait la presse, cette année, avec son club. "La presse, la saison passée, vous étiez plus sur le dos de Lyon. Cette année, c'est Bordeaux qui en prend pour son grade. Tout cela crée une atmosphère, un climat. On a perdu de l'enthousiasme à cause de vous", a ainsi déclaré l'international lors d'un point-presse au centre d'entraînement du Haillan. S'il ne veut pas accuser directement les médias de tous les maux bordelais, le joueur estime tout de même qu'ils ne sont pas étrangers à cette mauvaise période. "Je ne dis pas (que la presse est responsable des mauvais résultats) mais ce que vous pouvez écrire dans les journaux, ce que vous pouvez dire, vous êtes sur la peau de Bordeaux, vous voulez trouver des petites bêtes pour essayer de déstabiliser Bordeaux et du coup, tout autour du centre d'entraînement, on sent un climat, une atmosphère, différents de la saison passée et ça, c'est en partie lié à ce que vous pouvez dire ou écrire", étaye Gourcuff. "C'est fatigant car on est toujours en train de parler du coach" Le feuilleton sur Laurent Blanc et l'équipe de France est d'ailleurs au coeur de ces polémiques, comme le confirme le meneur de jeu, "cela met un climat qui n'est pas positif et c'est fatigant car on est toujours en train de parler du coach, que Marouane (Chamakh)va partir", oubliant au passage que les épisodes autour de son coach était parti d'une déclaration de Jean-Pierre Escalettes. Le président de la Fédération française de football avait en effet cité Laurent Blanc à l'antenne d'Europe 1 comme candidat potentiel à la succession de Raymond Domenech. Gourcuff a ensuite ajouté que c'était identique pour son cas, alors que la presse avait évoqué la possibilité de le voir quitter le club, si son entraîneur partait. "Pareil, j'ai répondu à une question (concernant son attachement à Laurent Blanc), les gens n'ont même pas entendu cette interview et font de l'interprétation", a-t-il expliqué, avant de conclure : "Aujourd'hui, on ne peut plus parler car il y a toujours de l'interprétation des propos. Moi, j'ai parlé de ma relation avec le coach et tout de suite, cela a été interprété par vous et par d'autres qui ont dit que j'allais partir. C'est dommage. Dans le vestiaire en tous cas, il y a toujours cette envie de bien faire et on essaye de ne pas trop calculer ce que vous pouvez dire". Dont acte.