Sydney Govou reste au Panathinaïkos. Après ses nombreux déboires, ses dirigeants ont finalement décidé de le conserver jusqu’à la fin de son contrat. Pour se faire pardonner, l’attaquant français s’est déclaré prêt à "jouer pour le salaire minimum".
La semaine dernière, Govou avait été accusé par la presse grecque de plusieurs écarts de conduite. Dans un entretien publié par L’Equipe samedi, Sydney Govou a tenu à s’expliquer : "j’ai pris une amende une fois, parce que je suis sorti après un match. Après, le reste, que j’ai raté des entraînements, que j’étais ivre à l’entraînement, ce sont des conneries !"
1.050 euros par mois
Depuis plusieurs années, Sydney Govou a une réputation de fêtard. Mais le Français n’a pas aimé les accusations faites dans la presse : "quand on en vient à me traiter d’alcoolique, c’est grave ! On ne joue pas dix ans dans le même club (Lyon) si on n’a pas de valeurs".
Pour montrer aux supporters et à ses dirigeants qu’il n’était pas venu en Grèce pour l’argent, Sydney Govou s’est dit prêt à toucher "le salaire minimum d’un footballeur en Grèce, plus les éventuelles primes. Cela représente 1.050 euros par mois", plaide l’ancien joueur de l’OL. Et de conclure : "je veux montrer que je ne suis pas venu ici pour faire un braquage ou me la couler douce, comme je l’ai entendu".
Sydney Govou devrait donc rester au Panathinaïkos jusqu'en juin 2012. D’ici là, il va devoir se tenir à carreau s'il veut finir tranquillement sa carrière.