Le Qatar a créé l'énorme sensation de ce Mondial de hand, en éliminant la Pologne vendredi soir, en demi-finale (31-29). L'état du Golfe affrontera le vainqueur de la rencontre entre la France, championne d'Europe et olympique en titre, et l'Espagne, championne du monde en titre, dimanche après-midi. Le petit émirat devient ainsi le premier pays non-européen à décrocher une médaille mondiale.
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Une incongruité absolue. Sa présence en finale est une incongruité absolue au regard du passé du handball dans ce pays. Mais il récompense le génie de l'entraîneur espagnol Valero Rivera, qui a réussi à mettre en musique une équipe composée d'une mosaïque de nationalités (Bosnie, Cuba, Egypte, Espagne, France, Iran, Monténégro, Syrie, Tunisie, Qatar). Une longue clameur des 15.000 spectateurs, dont une très large majorité de Qataris portant la dishdasha, la tunique blanche traditionnelle, a accueilli le dernier but du petit émirat.
Coaching gagnant. Contrairement au match contre l'Allemagne (24-26) en quarts de finale, les Qataris ont eu beaucoup plus de difficultés à s'adapter au plan de jeu des Polonais. Mieux en place tactiquement, la Pologne a fait la course en tête dans les vingt premières minutes (10-8, 19e). Mais les Qataris sont revenus dans la partie grâce au coaching de leur entraîneur, pour inverser complètement la tendance (14-19, 36e). Les Polonais sont revenus plusieurs fois à deux buts, mais rien n'y a fait. Le Qatar est bel et bien en finale de son mondial.
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