Le dernier carré des championnats du monde n'est plus qu'à une marche. Pour espérer décrocher au minimum une médaille, l'équipe de France doit battre mercredi la Slovénie, en quart de finale de la compétition. Les Bleus partent largement favoris de la rencontre, eux qui ont terrassé l'Argentine en huitième de finale (33-20). Mais les champions d'Europe en titre n'auront pas la partie facile. La preuve ? Voici quatre bonnes raisons de suivre France-Slovénie mercredi à 19h.
Europe 1 radio officielle du Mondial de Handball au Qatar. Europe1 vous fait vivre le quart de finale France-Slovénie en direct mercredi soir de 19h à 20h45 :
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Parce que Thierry Omeyer contre Dragan Gajic. Ce match sera aussi un duel entre un buteur et un gardien hors-normes. Du côté slovène, un joueur fait très, très forte impression : Dragan Gajic. L'ailier droit de Montpellier, où il réalise des merveilles depuis 2011, est tout simplement le meilleur buteur des Championnats du monde, avec 52 buts en 6 rencontres. Gajic a notamment été l'auteur d'un match monstrueux en poules, face au Bélarus, avec un hallucinant 15 sur 17 au tir.
Mais mercredi soir, le Montpelliérain aura fort à faire. En face de lui se dressera une véritable muraille : Thierry Omeyer. Est-ce encore nécessaire de présenter celui que beaucoup considèrent comme le meilleur gardien au monde, voire même de tous les temps ? Juste un chiffre, pour vous donner le tournis : contre l'Argentine, "Titi" a réalisé 20 arrêts, en 47 minutes. On salive d'avance à l'idée de les voir s'affronter.
Parce que c'est l'affrontement de deux frères ennemis. Ils se connaissent par cœur : l'affrontement entre la France et la Slovénie est un vrai match entre amis. Ou plutôt entre frères ennemis, l'espace de 60 minutes. Car la moitié de l'équipe de l'Est de l'Europe évolue dans le championnat de France. Sur les huit "Français" de l'adversaire des Bleus, quatre jouent à Montpellier : Vid Kavticnik, Jure Dolenec, Matej Gaber et donc la star Dragan Gajic. Les quatre autres évoluent à Pays d'Aix (Klemen Cehte), Nantes (Gorazd Skof), Toulouse (Miha Zvizej) et Tremblay (Uros Bundalo).
Les Bleus connaissent donc parfaitement leur adversaire en quart de finale. De là à en avoir peur, c'est une autre histoire. La Slovénie a terminé quatrième du Mondial 2013, mais n'a pas réussi à se qualifier pour l'Euro 2014, remporté par la France. Les coéquipiers de Nikola Karabatic partent donc largement favoris de la rencontre. Attention tout de même : le petit frère slovène voudra montrer au grand frère français qu'il a bien grandi.
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Parce que les Bleus montent en puissance. Les premiers matches des Bleus nous avaient laissé sur notre faim. Des sautes de concentration en défense, des victoires acquises sans gloire face à des adversaires nettement inférieurs, notamment contre l'Algérie (32-26) : on craignait même d'avoir perdu l'équipe de France. Mais les hommes de Claude Onesta ont réagi contre un gros morceau, la Suède, lors du dernier match de poules, avec une victoire acquise de haute lutte (27-25).
Le diesel français a alors changé de braquet et a fait le spectacle. En huitième de finale, lundi, l'équipe de France a passé non pas une, mais deux, voire trois vitesses supérieures. Les Bleus n'ont fait qu'une bouchée d'une pauvre équipe d'Argentine dépassée dans tous les compartiments du jeu (33-20). Un Thierry Omeyer stratosphérique, une variété de munitions offensives impressionnante (14 joueurs ont marqué) : les coéquipiers de Nikola Karabatic ont réalisé leur meilleur match de la compétition. Feront-ils mieux contre la Slovénie ?
Parce qu'on veut revivre le frisson de cet été. Une équipe de France dans un championnat du Monde, c'est toujours un moment spécial. Souvenez-vous de cet été, au Brésil. L'équipe de France, de foot cette fois-ci, nous a fait vibrer après des années de disette. Des millions de Français ont suivi le parcours des Bleus à la télévision, dans les rues devant les écrans géants, et par milliers dans les stades brésiliens.
Les footballeurs, eux, n'avaient pas passé les quarts de finale. Mais quand la meilleure équipe de l'histoire du sport collectif français s'avance en ordre de marche, tous les espoirs sont permis. Parce que si les Bleus venaient à remporter un cinquième titre mondial, ils deviendraient les plus titrés de leur sport. De quoi être accueillis en héros à leur retour du Qatar.