L'été dernier, au sortir d'un Mondial passé en grande partie sur le banc, Thierry Henry était parti se ressourcer de l'autre côté de l'Atlantique et avait rejoint les New York Red Bulls. Huit mois après et à quelques jours du premier match de son équipe, mardi prochain, contre Seattle, le rêve américain de "Titi" se poursuit. "Personnellement, j'aime New York", a confié l'ancien joueur du Barça au micro d'Europe 1. "Franchement, j'avais envie de le faire et enfin je suis là."
"C'est un plaisir énorme", confie Henry :
Arrivé l'an dernier en cours de saison en MLS (Major League Soccer, le championnat nord-américain, qui court de mars à novembre), Henry, entre blessures et manque de préparation, n'avait guère brillé, inscrivant deux buts et délivrant trois passes décisives seulement en douze matches. A l'abord de sa première saison complète outre-Atlantique, Henry le gagneur n'a rien perdu de ses ambitions.
Gagner le titre avec les Red Bulls
"Jouer aux cartes, j'ai envie de gagner. Jouer à n'importe quel jeu, j'ai envie de gagner", reconnaît le natif des Ulis, qui va chercher à relever un beau défi : celui d'offrir à la franchise de la "Grosse Pomme" son premier titre de champion.
Pour cela, les Red Bulls vont compter sur leur star tricolore mais également sur le Mexicain Rafael Marquez, qui avait été l'équipier d'Henry à Barcelone pendant trois saisons, entre 2007 et 2010. Aux deux anciens Blaugrana, les Red Bulls pourraient être tentés de séduire un troisième joueur non concerné par une limitation de salaire (salary cap). Selon certains médias allemands, Michael Ballack, 34 ans, qui évolue au Bayer Leverkusen, pourrait être ce joueur...
Depuis New York, Henry continue de suivre les performances de l'équipe de France. "J'avais dit que cette équipe était entre de bonnes mains et qu'elle avait de l'avenir", explique le meilleur buteur de l'histoire des Bleus. "J'espère qu'ils se qualifieront et qu'ils feront bonne figure à l'Euro. Ce serait super pour le foot français et les supporters."