Coup dur pour l'Argentin. Touché à un genou samedi à Grenoble lors de la victoire du Racing-Métro 92 contre Bourgoin (19-38), le Puma souffre d'une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit. Une blessure qui met d'ores et déjà fin à la saison de l'ouvreur francilien et qui compromet surtout sa participation à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Le contre-la-montre est engagé. Dans 187 jours, l'Argentine ouvrira la Coupe du monde 2011, avec une troisième place à défendre, face à l'Angleterre, donnée parmi les outsiders de la Coupe du monde. Un peu plus de six mois, ça peut paraître loin. Pas pour Juan Martin Hernandez qui va devoir se battre pour gagner sa place avec les Pumas. Alors qu'il montait progressivement en puissance avec le Racing-Métro 92 après un début de saison plombé, déjà, par des blessures à répétition (dos, cuisse), l'arrière ou ouvreur du club francilien s'est durement blessé au genou ce week-end à Grenoble contre Bourgoin, touché sur un plaquage du Berjallien Connie Basson et contraint de céder sa place après une demi-heure de jeu. Le verdict est sans appel : rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit. Muet dans l'attente des résultats des examens passés dimanche, l'Argentin a lui-même officialisé la nouvelle sur son site officiel. "Maintenant, il ne reste qu'à planifier la date de l'opération et ensuite, effectuer une nouvelle et bonne rééducation afin de revenir le plus tôt possible sur les terrains", écrit « El Mago », qui n'a joué que 11 matches de Top 14 cette saison avec son nouveau club, la faute à cette déchirure à la cuisse droite contractée le 11 septembre dernier contre La Rochelle, laquelle a traîné en longueur. Déjà revenu d'une sérieuse blessure au dos, Hernandez, qui a eu la douleur de perdre son père en début d'année, reviendra-t-il à temps pour la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande ? "Mon temps est compté jusqu'à la Coupe du monde", reconnaît-il. "Mais je vais tout faire pour y être et gagner ma place", promet-il.