Changement de décor. Contre le Nigeria, lundi à l’occasion de leur huitième de finale, les Bleus joueront pour la première fois à 13 heures (heure locale). Une donnée capitale de ce match à élimination directe car jusqu’ici les Bleus ont joué leur trois matches dans la fraîcheur relative du début de soirée, entre 16 heures et 17 heures au Brésil. Et pour ajouter à cette contrainte de température, la rencontre se jouera à Brasilia, aux portes de la forêt amazonienne avec un taux d’humidité sans doute très élevée. Pas de quoi inquiéter le staff de l’équipe de France, qui a tout prévu.
Entraînements avancés. L’heure du match, la température qui sévira au stade Estadio Nacional ou encore le taux d’humidité sont autant de facteurs pris en compte dès la préparation par le staff de l’équipe de France. Cela a commencé dès le stage de Clairefontaine, avec des entraînements programmés après déjeuner et cela se poursuit au Brésil. Depuis le dernier match des poules (0-0 contre l’Équateur), tous les entraînements des joueurs de Didier Deschamps sont joués à 13 heures, c’est à dire à la même heure que celle du match de lundi contre le Nigeria. Histoire de préparer les organismes aux conditions de jeu de cette heure spécifique.
Les joueurs n'ont pas peur. Une préparation évoquée par Bacary Sagna vendredi, en conférence de presse. Le défenseur latéral de l’équipe de France a reconnu que “la fraicheur physique” pouvait être “un facteur”. “Le staff nous bichonne”, a-t-il précisé :
#Sagna : "La fraîcheur physique peut être un facteur. Le staff nous bichonne. Avec Eric Bedouet, le préparateur, le contact se passe bien."— Live #Foot (@LTDieseFoot) June 27, 2014
L’horaire du match ne semble pas inquiéter Morgan Schneiderlin, habitué à jouer à 13 heures dans le championnat anglais :
"un match à 13h, forcément ça accélère tout, moi je suis habitué en Angleterre, ça permet de rentrer dans le vif du sujet" (Schneiderlin)— Matteu Maestracci (@MMaestracci) June 27, 2014
“Ils ne quitteront pas leur camp de base la veille mais dès samedi pour mieux s’acclimater”, explique François Clauss, envoyé spécial d’Europe 1 au Brésil. “C’est une deuxième Coupe du monde qui commence et on le sait, tous les détails ont leur importance. La fraîcheur physique elle, sera sans doute décisive”, analyse le spécialiste.
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