Il n'y a pas de hasard. Après le Paris-SG et Montpellier, Lille est le troisième leader successif lors de cette 14e journée de Ligue 1. Dimanche, face à Monaco (2-1), la lumière est venue d'Eden Hazard, auteur d'une judicieuse talonnade pour Pierre-Alain Frau sur le premier but et d'un centre en retrait parfait pour Ludovic Obraniak sur le second. Lille, la meilleure équipe de Ligue 1, est en tête du classement. Logique. A lire :Lille, leader au mérite
Le geste d'Adriano. Cet Adriano-là n'a rien à voir avec l'ancien de l'Inter. Il évolue plus bas et marque beaucoup moins : un but en 72 matches avec Monaco jusqu'à ce dimanche soir. Sur un coup franc venu de la droite et dévié par une tête, le Brésilien, âgé de 28 ans, tente et réussit un ciseau retourné qui laisse Mickaël Landreau sans réaction et le stade de Villeneuve-d'Ascq sans voix. Monaco égalise mais cédera à nouveau vingt minutes plus tard.
Le double effet "Yo"-"Licha". A la mi-temps de son match à Lens, l'Olympique lyonnais est mené (1-0). Claude Puel décide alors d'effectuer deux changements en faisant entrer Yoann Gourcuff et Lisandro "Licha" Lopez. Les effets sont immédiats. Lyon accapare le ballon et les deux "super subs" de l'OL font la différence, Gourcuff en délivrant une passe décisive pour le doublé de Bafétimibi Gomis et Lisandro en marquant le troisième but. Porté également par un excellent Jean II Makoun, l'OL, transfiguré en deuxième période, s'est rassuré et revient à deux points de la tête. A lire :Lyon continue d'engranger
D'un non-penalty à un but. Les Caennais vont se souvenir de la 40e minute de leur match au Parc des princes, samedi soir (2-1 pour le PSG). A la lutte avec Christophe Jallet sur le côté gauche de la surface de réparation, Kandia Traoré est accroché par le maillot. L'arbitre de la rencontre, M. Turpin, pourtant bien placé, ne siffle pas le penalty qui s'imposait. Dans la continuité, le PSG remonte le ballon jusqu'à Siaka Tiéné, dont le centre venu de la gauche trouve la tête de Guillaume Hoarau, qui trompe Alexis Thébaux. D'une balle possible de 1-0, Caen se retrouve mené 1-0. La malédiction des petits ? A lire :Paris, la tête dans les étoiles
Un doigt de Sakho. A une vingtaine de minute de la fin de la renconte, le néo-international du PSG Mamadou Sakho se tient le bras droit après un choc. Et pour cause, le majeur de la main droite du jeune défenseur parisien forme presque un angle droit. Courageux, Sakho a tenu son rang jusqu'au coup de sifflet final.
El Arabi dixième. Alors que son principal rival au classement des buteurs, le Lillois Moussa Sow, ne jouera que dimanche, contre Monaco, Youssef El Arabi a frappé le premier. L'attaquant du Stade Malherbe de Caen a réduit le score à la 85e au Parc après avoir causé bien des tourments à la défense parisienne. El Arabi en est déjà à dix réalisations, après 14 journées seulement.
Marseille retrouve ses vertus. Lorient, Monaco, Sochaux, Boulogne-sur-Mer... Autant de victoires à l'extérieur que l'OM avait arrachées la saison passée pour s'offrir le titre en fin de parcours. C'est arrivé pour la première fois cette saison, samedi, à Toulouse, grâce à Andre Ayew, opportuniste à la réception d'un centre de Cesar Azpilicueta (1-0). Auparavant, Taye Taiwo avait manqué un penalty, expédié sur le poteau (55e). A lire :L'OM au forceps
L'embrouille Gignac-Valbuena. Pour son retour au Stadium de Toulouse, André-Pierre Gignac avait envie de briller. Et peut-être trop d'envie. A la 70e minute de jeu, l'ancien joueur du TFC a clairement fait comprendre à Mathieu Valbuena, coude à l'appui, qu'il avait l'intention de tirer un coup franc aux vingt mètres. Finalement, la frappe de Gignac a été repoussé par le dos... de Valbuena, qui avait anticipé une éventuelle faute du main du gardien.
Kembo-Ekoko, cest beau. Dans le choc breton, c'est Rennes qui a pris le dessus sur Brest. Les joueurs de Frédéric Antonetti ont ouvert le score suite à un but magnifique de Kembo-Ekoko, une frappe enroulée du pied gauche consécutive à une récupération de balle à l'entrée de la surface. Et le deuxième but, une frappe du coup de pied de Jérôme Leroy, n'est pas mal non plus.
Du gaz dans l'air. La mi-temps de la rencontre Arles-Avignon - Bordeaux a presque été aussi agitée que la fin de la première période, avzc un penalty+carton rouge contre les locaux et deux buts en trois minutes pour les Girondins. Leurs supporters, rassemblés dans un coin de tribune, étaient encore visiblement tout excités quand les forces de l'ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour ramener le calme. L'arbitre de la rencontre, M. Fautrel, a dû attendre 1'30" avant de donner le coup d'envoi, le temps que le gaz se dissipe.