LIGA - Messi et Henry ont propulsé le Barça vers la victoire face à Valence. Le Nou Camp n'est décidément pas le terrain de jeu favori des Valencians. Balayés 6-0 puis 4-0 lors de leurs deux dernières visites des lieux avant ce dimanche, les Chés sont cette fois repartis avec trois buts dans la besace. Trois buts de l'incontournable Lionel Messi, auteur là de ses 20e, 21e et 22e réalisations de la saison et plus que jamais meilleur canonnier de la Liga devant un certain David Villa. Crédité lui de 17 buts, l'attaquant du FC Valence, tenu éloigné du terrain par une blessure à l'épaule gauche, n'a pas eu le loisir de retoucher son compteur. Une aubaine dont a parfaitement profité le Barça. Car avec un tel joueur sur le front de son offensive, Valence aurait peut-être pu prétendre à meilleur sort en Catalogne, notamment au vu du face à face vendangé par Zigic à la 69e minute, alors que le score n'était que de 1-0 en faveur des locaux. D'autant que dans la foulée, cette occasion en or loupée prenait des allures de tournant du match, tandis que Maduro héritait d'un second carton jaune synonyme d'expulsion (70e). Un coup dur dont les hommes d'Unai Emery ne pouvaient se remettre face à un FC Barcelone si virevoltant aux avant-postes. Henry sous les applaudissement du camp Nou D'abord poussif en première période, alors que Pep Guardiola, suspendu et cantonné aux tribunes pour cette affiche, avait choisi d'aligner au coup d'envoi les Bojan et Pedro au côté de Messi pour pallier l'absence d'Ibrahimovic, le Barça a en effet pris une toute autre dimension après le repos, sous l'impulsion d'un Thierry Henry rarement apparu si percutant cette saison. Suppléant d'un Bojan pour le moins discret, l'international tricolore a eu tôt fait de se mettre dans le rythme du match et ce, animé d'un état d'esprit résolument collectif. Son entraîneur n'avait eu de cesse d'affirmer cette semaine que l'ancien Gunner était mieux physiquement, une allégation que l'intéressé s'est attelé à illustrer, en multipliant les bons appels pour donner de l'air à Messi. Dès lors, le formidable toucher de balle de l'Argentin et sa faculté d'accélération ont fait le reste. Lancé par son coéquipier français, le Ballon d'Or 2009 s'est employé à faire la différence deux fois en solo, passant en revue l'arrière-garde adverse aux 56e et 82e minutes, avant de parachever son oeuvre à la faveur d'une vraie passe décisive, cette fois, de Henry (84e). Une entente cordiale qui relègue ce dimanche soir le FC Valence, troisième, à 18 longueurs d'un FC Barcelone demeurant pour sa part deuxième au classement. Dans la lignée de la démonstration catalane, le Real Madrid n'a pas fait plus de détails en effet sur le terrain de Valladolid. Manifestement bien remis de leur éviction de la Ligue des Champions au bénéfice de l'OL, les Merengues ont frappé à quatre reprises par Cristiano Ronaldo et Higuain, trois fois - cinq, même, si l'on considère le but contre son camp d'Albiol (1-4). Une huitième victoire de rang en Liga qui vaut aux Madrilènes de reprendre la tête du championnat, à la faveur, pour l'heure, d'une meilleure différence de buts.