Visite londonienne. Après l'échec des Jeux olympiques de 2012, la capitale va-t-elle se lancer une nouvelle fois dans la bataille pour les Jeux de 2024 ? Depuis plusieurs mois, la France semble préparer sa candidature. Lundi, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, est partie à Londres avec une délégation pour visiter les infrastructures et mieux comprendre le succès anglais des Jeux de 2012.
Quelques conseils et de l'inspiration. Après deux défaites successives, la France ne veut surtout pas répéter les erreurs passées. Pendant toute la journée, la délégation française, composée de Valérie Fourneyron, Jean-Paul Huchon, Bernard Lapasset, Denis Masseglia, président du Comité national olympique mais aussi Tony Estanguet, triple champion olympique et aujourd'hui membre du CIO et Thierry Rey, ancien judoka et proche de François Hollande, a visité le parc olympique et rencontré de nombreuses personnes qui ont œuvré pour la candidature anglaise en 2012.
Village athlètes #JO2012 à East Village est devenu quartier résidentiel dont moitié logements sociaux #héritagepic.twitter.com/1KQzILdsbe— Valérie Fourneyron (@vfourneyron) March 3, 2014
Bien gérer l'après JO. Les dirigeants du sport français se sont penchés lundi sur l'héritage laissé par les JO de Londres pour nourrir leur réflexion en vue d'une possible candidature de Paris pour 2024. "On sait qu'un certain nombre d'infrastructures ont été transformées en logements, en une pépinière d'entreprises", explique Valérie Fourneyron. "On a aussi besoin de voir quel est l'héritage en matière économique, en matière d'emploi mais aussi en matière sociétale, pour la jeunesse et la pratique sportive".
Une candidature "plus sportive". La ministre des Sports et sa délégation ont également rencontré Sebastien Coe, ancien champion olympique. "C'est lui a fait la différence à l'époque pour Londres", affirme Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional île-de-France. "On a bien compris que notre candidature avait été considéré comme trop politique". Si la France veut se présenter et croire réellement en ses chances, elle devra en effet s'appuyer sur des anciens sportifs de renom.
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