La France est éliminée en quart de finale de l'Euro en perdant (2-0) face à l'Espagne. Jusque là, pas de souci. Les Bleus s'inclinent face aux Champions du monde en titre. Mais les circonstances mêmes de l'élimination relancent la polémique sur le comportement de certains joueurs.
"J'aurais préféré avoir une discussion avec le Président"
Lors du quart de finale, Jérémy Ménez a insulté l'arbitre de la rencontre après avoir écopé d'un carton jaune. Ce jour-là, le Parisien insulte aussi son propre gardien de but, Hugo Lloris. Pour ce dérapage, Ménez a été sanctionné d'un match de suspension avec les Bleus (une peine déjà purgée). Depuis, il s'est excusé publiquement.
"J'aurais préféré avoir une discussion avec le Président plutôt que d'en faire trop sur cette affaire", a expliqué Ménez dans une interview qu'il a accordé dimanche à Téléfoot. "Même si c'est vrai que je n'aurais pas dû m'énerver contre cet arbitre".
Ménez : "je n'aime pas l'injustice"
"Je n'aime pas l'injustice", poursuit Jérémy Ménez. "Quand un arbitre siffle et qu'il n'y a pas de faute, ça m'énerve". A chaque question, l'international tricolore répond de la même manière. Il justifie ses excès de caractère avant de les atténuer par des regrets en demi-teinte.
"Il fallait un coupable et c'est tombé sur moi"
Même chose pour le sujet des primes. Jérémy Ménez, Samir Nasri, Hatem Ben Arfa et Yann M'Villa n'ont pas touché de prime après l'Euro. Les autres joueurs de l'équipe de France ont vu leurs émolument réduits de 25%. "Je pense que retirer les primes n'est pas la meilleure des solutions", juge Jérémy Ménez. "Je pense que les choses ne vont pas s’améliorer comme ça".
Jérémy Ménez va même plus loin. "Il fallait un coupable et c'est tombé sur moi", explique-t-il pour Téléfoot. Et de minimiser une nouvelle fois les problèmes au sein de l'équipe de France. "Ça se passe dans toutes les équipes du monde. En France, dès qu'il y a un problème, c'est multiplié par 10".