LIGUE DES CHAMPIONS - Le club olympien fustige le dispositif de sécurité du club anglais. Une soirée en tous points difficile. Alors que l'OM a été surclassé sportivement par Chelsea (2-0), mardi, lors de la deuxième journée de la Ligue des champions, la rencontre aura également marqué les esprits du côté de l'encadrement olympien. Guy Cazadamont, le directeur de la sécurité et de l'organisation du club provençal, n'a en effet que très modérément apprécié l'accueil réservé par le club anglais aux supporters et au personnel encadrant marseillais. "Je n'ai jamais vu un tel accueil en coupe d'Europe. D'autant plus à Chelsea, je m'attendais à tout autre chose alors que ça s'était toujours bien passé lors de nos matches à Liverpool, Bolton, Manchester ou Newcastle... Je ne comprends pas leur mode de fonctionnement en matière de sécurité !", explique ainsi le responsable, sur le site officiel du club. Pour entrer dans les détails, l'OM explique qu'après diverses réunions sous l'égide de l'UEFA, les deux clubs avaient convenu la présence de 22 stadiers pour encadrer les 2740 supporters présents à Stamford Bridge. Toutefois, ces derniers se sont vus retirer leurs chasubles, et ont été contraints de rester assis en tribune. Autre grief, l'interdiction des bâches et banderoles, pourtant autorisées lors des réunions. "Je me suis rendu dans la tribune et le ton est vite monté. Au lieu de pouvoir discuter avec mon homologue, j'ai du me débrouiller avec les stewards de Chelsea. J'ai même ensuite été ceinturé et nous avons finalement été expulsés du stade, on nous a arraché nos badges et les stadiers ont été laissés sur la voie publique", abonde Guy Cazadamont. Enfin, le club marseillais, qui va déposer un rapport à l'UEFA, regrette que certains supporters aient vu leurs billets déchirés à l'entrée, alors que "plusieurs personnalités de l'OM dûment accréditées ont été refoulées à différents accès". Certains médias rapportent ainsi que Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l'OM, s'est vu bloquée de longues minutes à sa sortie du stade par la sécurité, tandis que José Anigo a eu toutes les peines du monde à accéder aux vestiaires. Enfin, La Provence affirme que des supporters de Milwall, un club voisin, ont cherché à en découdre avec des Marseillais dans les rues de Londres.