Quand sa frappe est détournée par Joe Hart lors du dernier match de poule, Devic est persuadé que le ballon a bien franchi la ligne de but. L'entraîneur ukrainien, Oleg Blokhine, lui aussi, est convaincu. Mais ses cris auprès de l'arbitre assistant resteront vains. L'homme en noir a bien refusé le but et l'Angleterre s'imposera derrière (1-0). L'Ukraine est éliminée mais la polémique sur l'arbitrage vidéo, elle, est relancée.
L'arbitrage à cinq remis en cause
Même Pierluigi Collina, responsable de l'arbitrage à l'UEFA, a concédé que le but était bien valide. "L'erreur est humaine, ça aurait été mieux de ne pas l'avoir, mais néanmoins, c'est le seul problème sur une longue expérience avec beaucoup de matches", a défendu Collina en faisant référence aux 24 matches joués jusqu'ici.
Le tir contré de Devic a bien franchi la ligne :
L'arbitrage à cinq a subi un coup dur mardi à avec ce but refusé. Même Joseph Blatter, président de la Fifa, a commenté cette polémique et rappelé par la même occasion son soutien à la technologie sur la ligne de but. "Après le match d'hier, la technologie sur ligne de but n'est plus une alternative, c'est une nécessité", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
After last night’s match #GLT is no longer an alternative but a necessity.— Joseph S Blatter (@SeppBlatter) June 20, 2012
L'intervention du grand patron du football mondial n'est pas anodine, alors que cet Euro en Ukraine et en Pologne était l'occasion de tester pour la première fois l'arbitrage à cinq lors d'un grand tournoi international.