L'info. Les barrages se rapprochent à grand pas pour l'équipe de France de football. Dans deux jours (vendredi à 20h45), les Bleus joueront à Donetsk une partie de leur avenir. Depuis le tirage au sort, le sélectionneur Didier Deschamps se "méfie" de cette équipe. Alors pour le prendre au pied de la lettre, doit-on vraiment se méfier de l’Ukraine ?
L’Ukraine n’aime pas les barrages. A quatre reprises, la 20e équipe au classement FIFA (un point devant la France) n’a pas réussi à se qualifier lors de cette double confrontation. Après des bonnes phases de qualifications, l’Ukraine s’est à chaque fois effondrée. Dernier exemple en date… contre la Grèce, en 2009. Les Ukrainiens ne parviendront jamais à remonter le but inscrit par Salpingidis au match aller (1-0, 0-0).
4 - L’Ukraine ne s’est jamais qualifiée lors de ses 4 précédents barrages (CdM 98, 2002, 2010 et Euro 2000). Effondrement.— OptaJean (@OptaJean) October 21, 2013
Une seule Coupe du monde. La France n’a jamais perdu contre l’Ukraine en sept confrontations (quatre victoires et trois matches nuls). Mieux, elle a réussi à ne pas encaisser de but à cinq reprises contre cette formation. Et s’il reste encore quelques supporters des Bleus sceptiques, autant vous rassurer tout de suite, l’Ukraine manque aussi d’expérience mondiale. Jusqu’ici, les futurs adversaires des Français n’ont participé qu’à une seule Coupe du monde. C’était en 2006 et ils avaient atteint les quarts de finale (battus 3-0 par l’Italie). Olivier Giroud a d’ailleurs pointé du doigt cette faiblesse au moment du tirage au sort. "Il va falloir rester prudent parce que c’est une équipe en devenir, avec de bons joueurs mais c’est faisable", a expliqué l’avant-centre d’Arsenal. "C’est une équipe qui a une belle génération mais peut-être qu’elle a moins d’expérience que nous".
Une très bonne défense. Si on peut louer les qualités techniques d’un joueur comme Andreï Yarmolenko (photo), l’Ukraine n’a jamais vraiment su remplacer sa star, Andreï Shevchenko. Mais les Bleus et Jaunes s’appuient aujourd’hui sur une défense très hermétique. C’est certainement le point fort de cette équipe. Les deux tours de contrôle de cette formation, Timotchouk et Rotan, jouent très bien ensemble et constituent un premier rideau compliqué à franchir. Et quand on voit les difficultés offensives des Bleus (avant les trois derniers matches), c’est peut-être le principal motif d'inquiétude à avoir.
Attention au froid. Si l’Ukraine ne semble pas une équipe redoutable sur le terrain, les Bleus devront quand même se méfier des paramètres extérieurs. A commencer par le déplacement. "Ce sera un long voyage. Ça peut jouer", a expliqué Didier Deschamps qui reste très prudent avant les barrages. Au match aller vendredi, les Français vont devoir sortir leurs gants et leurs bonnets. A cette époque de l'année en Ukraine, les températures flirtent déjà avec le 0. Les Bleus ne seront pas encore habitués à ces conditions de jeu. De quoi, peut-être, les déstabiliser...
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