Les Etats-Unis sont restés invaincus dans ce Championnat du monde 2010. Sans surprise, les Américaines ont dominé la République tchèque en finale (89-69), ce dimanche soir à Karlovy Vary, grâce notamment à Angel McCoughtry (18 points, 4 rebonds). Elles effacent ainsi leur déception d'il y a quatre ans et décrochent le huitième titre mondial de leur histoire. Il n'y a plus aucun doute à avoir. Les Etats-Unis, berceau du basket-ball, sont bel et bien les meilleurs à ce jeu. Il y a trois semaines, Kevin Durant, Chauncey Billups et leurs partenaires l'ont prouvé en ramenant la médaille d'or - leur première depuis 1994 - de leur périple à Istanbul après avoir vaincu les "douze géants" turcs en finale. Ce dimanche, les filles de Geno Auriemma ont également remporté le titre mondial, elles aussi en venant à bout du pays hôte, la République tchèque (89-69). Un sacre qui, il faut bien l'avouer, était plutôt attendu tant l'affiche de la finale de ce Championnat du monde 2010 était, sur le papier, déséquilibrée. Les Américaines, invaincues depuis le début du tournoi, n'avaient pas grand-chose à craindre des Tchèques si ce n'est qu'elles réalisent, portées par leur public à Karlovy Vary, le même genre d'exploit que face à l'Australie (79-68) en quarts de finale. Mais ces performances ont ceci de particulier qu'elles ne se répètent pas tous les deux jours. Les Tchèques y ont cru... une mi-temps Seulement troisièmes de l'édition 2006, une place qui avait été vécue comme un cuisant échec, les joueuses venues d'outre-Atlantique avaient à coeur de rétablir l'ordre planétaire. C'est désormais chose faite avec ce huitième titre mondial après ceux conquis en 1953, 1957, 1979, 1986, 1990, 1998 et 2002. Deux ans après été sacrées championnes olympiques, les Américaines ont aussi prouvé qu'elles pouvaient exister sans l'emblématique Lisa Leslie, qui a pris sa retraite l'an dernier. Avec Angel McCoughtry (18 points, 4 rebonds), Tina Charles (13 points, 10 rebonds) et Diana Taurasi (16 points, 2 interceptions), notamment, leur réservoir est loin d'être vide. C'est d'ailleurs la star WNBA, épaulée par Sue Bird, qui a rapidement pris les choses en main dans ce match, donnant aux Etats-Unis l'avantage dès le premier quart-temps (19-14, 10e). Sous l'impulsion de Katerina Elhotova et Eva Viteckova, la République tchèque a un temps cru qu'elle pourrait s'accrocher, n'accusant même que cnq longueurs de retard à la pause (40-35, 20e). Mais un 15-2 en faveur des Américaines au retour des vestiaires a vite fait d'anéantir ses derniers espoirs. Sans donner l'impression de forcer, le Team USA s'est appuyé sur une défense de fer (13 interceptions à 4) pour ensuite marquer des points faciles en transition. Une tactique qui avait réussi aux hommes de Mike Krzyzewski en Turquie. Il n'y avait pas de raison que ça change.