L1 : Le PSG a souffert sur les terres du Graoully

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avec AFP , modifié à
FOOTBALL - Le club de la capitale s'est imposé sur la pelouse du FC Metz (3-2) et a pris la tête du championnat; Mais ce fut difficile.

Le Paris SG n'est pas le seul club français a avoir battu le redoutable FC Barcelone en coupe d'Europe. Avant, il y a tout juste 30 ans, il y eut le FC Metz et les Parisiens auraient mieux fait de s'en souvenir. Car après un début de match facile contre des Messins totalement débordés, le PSG a été rattrapé au score et a souffert pour l'emporter finalement 3-2 grâce à un but en fin de match de Lavezzi.

Une entame de match en douceur. Le PSG, qui a pourtant semé la panique dans la défense mosellane à de nombreuses reprises, notamment en première période, ne s'est pas procuré beaucoup d'occasions malgré la présence en pointe de Zlatan Ibrahimovic, titularisé en championnat pour la première fois depuis deux mois. Devant un stade Saint-Symphorien à guichets fermés (25.012 spectateurs), Metz a semblé un peu tétanisé par l'enjeu et a offert les deux premiers buts aux Parisiens.

Sur une passe en retrait de Métanire, Kashi tergiversait et se faisait chiper le ballon par Pastore, qui filait seul au but et piquait la balle au-dessus de Carrasso pour ouvrir le score (0-1, 9). Peu après, les hommes de Laurent Blanc doublaient la mise grâce à l'aide involontaire de Bussmann, qui détournait dans son but un coup franc tiré par Lavezzi depuis le côté gauche (0-2, 16). Alors que le promu ne parvenait pas à se montrer dangereux, hormis sur un coup franc de Sarr repoussé par Sirigu (12) et une reprise de volée de Malouda juste à côté (27), Paris passait tout près d'alourdir la marque. Rabiot, qui disputait ses premières minutes de la saison, marquait mais son but était finalement refusé pour un hors-jeu (39).

Puis le FC Metz se réveilla... Juste après la pause, Metz bénéficiait de deux penalties coup sur coup pour une faute de Rabiot sur Krivets (49), puis une main de Van der Wiel (53). Maïga convertissait les deux offrandes pour permettre à Metz d'égaliser, presque par hasard (2-2, 53). Paris repartait à l'attaque et faisait le siège de la surface mosellane mais sans parvenir à trouver la faille face à Carrasso, très inspiré. A un quart d'heure de la fin du match, Blanc faisait entrer Cavani pour donner plus de poids à son attaque.

Finalement, le PSG faisait craquer la défense lorraine grâce à Lavezzi sur une énième offensive. Après un tir de l'Argentin repoussé par Carrasso, Ibrahimovic butait de nouveau sur le gardien messin, mais Lavezzi était au deuxième poteau pour pousser le ballon dans le but vide (2-3, 83). Carrasso effectuait encore une double parade devant Cavani puis "Ibra", mais l'essentiel était fait pour Paris, qui a obtenu au forceps une victoire méritée.

Bielsa

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L'OM virtuellement détrôné. Grâce à cette victoire plus compliquée que prévu, le club détenu par le Qatar a temporairement pris la tête du championnat : le PSG compte désormais 30 points et a mis la pression sur l'OM, qui sera obligé de battre Bordeaux dimanche en clôture de la journée pour reprendre le fauteuil de leader.

Mais cela n'inquiète pas plus que cela l'entraineur des Phocéens : "Au contraire, que le PSG nous passe devant serait la meilleure chose qui puisse nous arriver. Je préfère être dans la peau d'une équipe obligée d'aller chercher un résultat que disposer d'un matelas confortable. Ce qui compte, c'est battre Bordeaux. Si nous abordons ce match en n'étant plus leader, cela décuplera notre motivation pour aller récupérer cette position. Personnellement, je préfère arriver à mes fins en misant sur mes mérites plutôt qu'en profitant des échecs des autres", a assuré l'Argentin en conférence de presse.

PS utile : le Graoully est le nom donné à l'animal mythique qui aurait dévasté la ville de Metz, avant d'être chassé par les pouvoirs magiques du premier évêque de la ville. Ce simili dragon est depuis devenu un emblème de la ville et se retrouve sur l'écusson du FC Metz.