La dernière ligne droite. Le Paris SG, porté par Pastore triple passeur décisif, s'est rapproché de son troisième titre de champion de France consécutif après sa victoire contre Metz (3-1), acquise notamment grâce à des buts de Verratti et Cavani, mardi en match en retard de la 32e journée de L1. Ce match de rattrapage devait lui permettre de remettre les pendules à l'heure, et Paris n'a pas manqué cette occasion en or. Il compte désormais 71 points, soit trois d'avance sur son dauphin Lyon, à quatre journées de la fin.
Quatre matches à gagner. L'équation est à présent très simple pour le PSG : s'il remporte ses quatre derniers matches de championnat, contre Nantes, Guingamp, Montpellier et Reims, il sera sacré. Et il pourra ensuite tenter de réaliser un triplé inédit sur le plan national, avec la finale de la Coupe de France programmée le 30 mai contre Auxerre (L2). De quoi rendre spéciale et finalement très belle une saison qu'il espérait au départ grandiose, en étendant son hégémonie domestique à l'échelle du continent. Mais c'était sans compter sur le grand Barça de Messi, Suaerez et Neymar, encore bien supérieur pour ce PSG là en quart de finale de la Ligue des champions (3-1, 2-0).
Verratti à la baguette. Paris n'a pas dans ses rangs le trio MSN pour lui donner des raisons de "rêver plus grand", mais il possède Javier Pastore un artiste enfin épanoui et Marco Verratti un joueur fuoriclasse comme il en existe peu dans sa tranche d'âge (22 ans), hormis Paul Pogba que les dirigeants qataris rêvent évidemment d'enrôler. L'ouverture du score par Verratti, d'un tir ajusté dans le petit filet, confinant à une insolente facilité dans son exécution, après un premier caviar de Pastore, a mis Paris sur les bons rails après 25 minutes durant lesquelles il avait ronronné son football. A présent qu'il se met à marquer des buts, "l'agitateur de talent" italien prend une dimension telle qu'il devient une des idoles du Parc des Princes.
Du caviar pour Cavani. Le nom de Cavani a également été scandé par les supporteurs parisiens. Il faut dire que son but du 2 à 0, son 12e en championnat, a été beau à voir. Après un nouvelle passe décisive de Pastore (9 au compteur en L1), l'Uruguayen a mis de la glu sur sa chaussure pour emmener le ballon avec lui et tromper Mfa sorti à sa rencontre (42e). A nouveau placé dans l'axe de l'attaque, en l'absence de Zlatan Ibrahimovic, qui purgeait le dernier de ses trois matches de suspension pour ses fameux propos injurieux, "El Matador" a en revanche manqué un autre duel avec le portier messin (59e). Ce qui aurait pu porter préjudice au PSG, alors que Metz venait de réduire la marque six minutes auparavant par Maïga, auteur d'une belle tête après un centre enroulé de Sarr, plus puissant que David Luiz sur son débordement.
Pastore décisif. Mais à défaut de tuer le match par ses attaquants, alors que les jambes étaient légitimement bien lourdes, 72 heures après la fessée infligée à Lille (6-1) et pour son 8e match en 23 jours dans son marathon mois d'avril, c'est par un but du latéral droit Van Der Wiel que Paris a assis son succès (78e). Le Néerlandais, déjà buteur chanceux contre le Barça il y a deux semaines, a cette fois vu son tir victorieux insuffisamment freiné par Mfa. Avec Pastore, Verratti et dès dimanche Ibrahimovic contre Nantes, Paris peut attaquer sa dernière ligne droite sereinement.
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