OPEN D'AUSTRALIE - Le Suisse affronte l'Ecossais Andy Murray en finale. Où s'arrêtera-t-il ? Déjà recordman des victoires en Grand Chelem avec 15 trophées à la maison, Roger Federer va disputer la 22e finale d'un tournoi majeur de sa carrière. Bredouille à Melbourne depuis 2007, King Fed aura également à coeur d'effacer les larmes versées sur la Rod Laver Arena, l'an passé, après sa défaite en finale face à Rafael Nadal. Un revers que certains avaient interprété comme le début d'une chute inexorable pour le champion suisse. Mais la planète tennis a vu le Phénix renaître de ses cendres. De l'avis de tous c'est même un Roger Federer totalement détendu qui s'est présenté en Australie. Sur le terrain en revanche, la mécanique est toujours implacable et le Roi a ainsi puni Nikolay Davydenko à sa première saute de concentration en quarts de finale, avant de renvoyer à ses études un Tsonga devenu bien pâle en demie. Se présente désormais à lui un Andy Murray enfin maître de lui-même dans les grosses occasions. Federer: "Murray est davantage que moi dans l'obligation de gagner" Et l'Ecossais se voit donc offrir pour la deuxième fois l'occasion de mettre fin à une terrible période de disette pour le tennis britannique. Soixante-quatorze ans exactement, et la victoire de Fred Perry à Wimbledon en 1936. Murray avait déjà eu cette opportunité en 2008, lors de l'US Open, mais il s'était heurté à un certain... Roger Federer qui l'avait sèchement ramené sur terre (6-2, 7-5, 6-2). Mais depuis, le rapport de force s'est inversé. "Angry" Murray s'est en effet imposé quatre fois de rang face au Suisse, avant de voir sa série stoppée sur la fin de 2009, avec notamment une victoire de l'Helvète lors du dernier Masters (3-6, 6-3, 6-1). Pour ce nouvel affrontement, le meilleur joueur de tous les temps a en tout cas choisi de jouer la carte de l'humour. "Peut-être qu'Andy se dira que Federer est un mec sympa, qu'il est papa. Je sais qu'il voudrait être le premier Britannique à remporter un Grand Chelem depuis 150 ans. J'ai le sentiment que Murray est davantage que moi dans l'obligation de gagner dimanche. On verra comment il va gérer le contexte de cette finale.", a ainsi désamorcé Federer, à l'issue de sa demi-finale. A Murray de désormais lui répondre sur le court...