C'est une relique d'un genre particulier qui a été présentée au pape François, mercredi, au Vatican : la Copa Libertadores, le plus prestigieux trophée de clubs en Amérique du Sud, l'équivalent de la Ligue des champions en Europe. La semaine dernière, San Lorenzo, le club dont le pape est supporter depuis son enfance, a remporté la compétition pour la première fois de son histoire aux dépens des Paraguayens du Club Nacional d'Asuncion (1-1, 1-0). Mercredi, une délégation du club, comprenant le président Matias Lammens et plusieurs joueurs de l'équipe, s'est rendue au Vatican. "Vous faites partie de mon identité", a lancé François durant l'audience aux joueurs de San Lorenzo. En décembre dernier, les joueurs étaient déjà venus présenter le trophée du titre de champion d'Argentine.
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"Ce n'est pas un miracle, non !" De retour de son récent voyage en Corée du Sud, le pape avait précisé vivre "avec joie" la victoire du club de Buenos Aires. "Mais ce n'est pas un miracle, non !", avait-il précisé avec humour. "Pour moi, San Lorenzo est l'équipe dont toute ma famille était supporter. Mon père jouait dans l'équipe de basket. Et quand on était enfants, on allait aussi parfois avec Maman." Le pape a été endeuillé mardi par le décès de trois membres de sa famille, deux petits-neveux et leur mère, dans un accident de voiture dans la province de Cordoba, dans le centre de l'Argentine.
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