Encore des difficultés. Après un premier match compliqué remporté contre le Japon (47-21), les Bleus ont attendu les derniers instants du match pour aligner un nouveau succès (46-19) contre le Canada. Mais une fois de plus, les Français devront sans doute faire face à une salve de critiques après la rencontre. En première ligne des reproches, le manque de dynamisme dans l’entre-jeu. Les dernières belles offensives ne sauront effacer 70 minutes poussives.
Un pied en quarts. Avec ce deuxième succès de rang, les Bleus ont quasiment assuré leur place en quarts de finale de la Coupe du monde. Même si mathématiquement, rien n'est encore fait pour le XV de France, cette victoire les place en très bonne position. Avec deux défaites, les Tonga sont presque éliminés. Les Canucks, eux, devront maintenant battre les All Blacks pour espérer se maintenir dans le tournoi. La France est donc idéalement placée. Reste à savoir à quelle place du groupe A finiront les Bleus. Réponse la semaine prochaine avec le match très attendu contre la Nouvelle-Zélande.
Ballons glissants. Si le XV de France a eu du mal à développer son jeu, la pelouse détrempée du McLean Park en est en partie responsable. Il a énormément plus avant le début du match. Résultat assez évident : des ballons perdus à répétition, des passes dans les chaussettes et des attaques trop souvent avortées.
Clerc, homme du match. En inscrivant trois des quatre essais français, Vincent Clerc a permis aux Bleus de décrocher le point du bonus offensif. Solide sur ses appuis, costaud en défense et toujours aussi décisif à la finition, l'ailier du Stade Toulousain a rendu une copie impeccable. Avec 29 essais sous le maillot bleu, il se rapproche de plus en plus du record d'essais toujours détenu par Serge Blanco (38 essais). Il est aussi, pour le moment, le meilleur marqueur de la Coupe du monde.
Carton pour David Marty. Le deuxième centre de Perpignan a renoué avec ses mauvaises habitudes. Bien servi à plusieurs reprises, Marty a très souvent gardé le ballon. Connu pour être trop personnel dans le Top 14, il n’a pas su servir de relais pour ses ailiers sur les actions françaises. Au prochain match, Marc Lièvremont serait bien inspiré de le laisser sur la touche et de titulariser Fabrice Estebanez.
Les barbes canadiennes. La barbe la plus célèbre du XV de France, Sébastien Chabal, a apprécié les looks de certains avants canadiens. Avec un style qui rappelle Robinson Crusoé, Kleeberger, Sinclair et Buydens arboraient une barbe bien fournie. Sur le réseau de microblogging Twitter, Chabal a glissé un petit clin d'œil à ses homologues barbus.