Monfils fait le job. Trois sets et 2-0 pour la France. C'est ce qu'on appelle du travail bien fait. Le numéro un français a assumé son statut. Son adversaire, Philipp Kohlschreiber, a été très solide tout au long du match, olbligeant le Français a disputer deux tie-break. Mais dans les points importants, le numéro un tricolore a été, à chaque fois, plus costaud. Avec ces deux victoires en simple, la France peut envisager la fin de ce quart de finale avec plus de sérénité. A lire : 2-0, c'est bien le principal
Une belle attitude. Il l'a déjà répété à plusieurs reprises, Gaël Monfils adore la Coupe Davis. Vendredi à Stuttgart, il a prouvé une nouvelle fois aux nombreux supporters français qu'il aimait ce genre de rencontres. A la fin du match, le Français a poussé un énorme cri de satisfaction, insufflant un peu plus un esprit de compétition à ses partenaires. Sur le terrain, la Monf' est un guerrier. Et en dehors, il est un merveilleux coéquipier. Samedi, il sera présent dans les gradins pour pousser la paire Tsonga-Llodra.
Gasquet assure l'essentiel. Le Français s'est fait une belle frayeur. Mené deux manches à rien, le 11e joueur mondial a dû s'employer pour venir à bout de Florian Mayer. Richard Gasquet a bien résisté pour finalement l'emporter (4-6, 4-6, 7-5, 6-3, 6-3). Beaucoup de tension mais le plus important est là, il a apporté le premier point à la France. A lire : La frayeur de Gasquet
Quelle crispation. Francis Gasquet, le père de "Richie", a très bien résumé l'entame de match de son fils. "Il est rentré sur le court avec un morceau de bois à la place du bras". Depuis 2008, le Biterrois n'avait plus disputé une seule rencontre de Coupe Davis. Il voulait vraiment bien faire pour ce premier simple. Beaucoup trop crispé, Richard Gasquet n'a pas réussi à lâcher ses coups au début de la rencontre et a commis beaucoup trop de fautes directes. Heureusement pour lui et pour les Bleus, il a su se reprendre au dernier moment.
Les crampes de Mayer. Les spectateurs allemands présents à Stuttgart étaient persuadés de la victoire de Florian Mayer après les deux premiers sets. Le 18e joueur mondial jouait à merveille et semblait imperturbable. Mais la grosse faiblesse de ce joueur peu connu est bien son physique. Au début de la quatrième manche, l'Allemand a été touché par des très grosses crampes. Il a tout tenté. Il n'a pas abandonné mais n'était pas à 100% pour espérer remporter le cinquième set.
Et maintenant ? Il reviendra samedi au double composé de Michaël Llodra et Jo-Wilfried Tsonga d'apporter le point décisif, face à la paire Philipp Petzschner/Christopher Kas. Déjà favorite avant le quart de finale, la France a de grandes chances de s'imposer samedi. Pour rassurer les fans un peu sceptiques, les Bleus ont perdu seulement deux rencontres de Coupe Davis après avoir mené 2 à 0. La dernière remonte à.... 1956 contre l'Italie.