L'info. La génération Tony Parker a offert au basket français le premier titre majeur de son histoire en battant dimanche soir la Lituanie (80-66) en finale de l'Euro sur le parquet de Ljubljana, en Slovénie. Déjà champion d'Europe avec son équipe féminine en 2001 et 2009, plusieurs fois récompensé tout au long de la dernière décennie chez les jeunes, le basket hexagonal attendait, avec une impatience chaque année plus aiguë, la consécration de son équipe-phare. C'est désormais chose faite. Retour en images sur le sacre des Bleus.
Batum prend ses responsabilités. "C'est génial ce qu'on vient de faire. On s'est battu, on n'a rien lâché. Le basket français en avait besoin", a lancé Nicolas Batum, meilleur marqueur de l'équipe de France avec 17 points (dont trois paniers à trois points) et six rebonds défensifs.
42 rebonds pour les Bleus. C’est l’une des clefs du succès tricolore. Les Bleus ont récupéré un nombre incalculable de ballons sous les panneaux. Avec 42 prises à 25 pour la France, il n'y a pas eu match au niveau des rebonds. Alexis Ajinça a été très impressionnant dans ce registre (10 rebonds). Nicolas Batum, Boris Diaw ou encore Nando De Colo (photo) ont eux aussi bien aidé (6 rebonds chacun).
Parker n'a pas eu besoin de briller. A la fin de la première mi-temps, les Bleus avaient déjà marqué 50 points. Tony Parker, lui, pointait seulement à 4. Le meilleur marqueur de l'Euro n'a pas eu à forcer son talent en finale (12 points au final), tant ses compagnons ont été prodigieux. "Ça fait dix ans que je cours après ça. On a fait le meilleur match au meilleur moment, toute l'équipe a bien joué, ça fait du bien au basket français", a réagi Tony Parker, élu meilleur joueur de cet Euro 2013.
Le panier au buzzer d'Antoine Diot. A la pause, les Bleus auraient pu mener de 13 points face à la Lituanie. Mais c'était sans compter sur l'énorme Antoine Diot. Le meneur de jeu de Strasbourg a réussi un panier au buzzer (à revoir ici en vidéo) à plus de neuf mètres. Parfait pour enfoncer le clou. A la pause, les Bleus menaient déjà 50-34.
Les Bleus ont géré par la suite. Après une première mi-temps de feu, les hommes de Vincent Collet ont bien géré leur avance. Avec toujours autant d'agressivité, les Français ont totalement étouffé les Baltes. Au coup de sifflet final, les Bleus ont logiquement laissé éclater leur joie.
Merci Vincent Collet ! Les Bleus peuvent aussi dire un grand merci à leur coach. Depuis 2009, Vincent Collet (ici dans les bras de "TP") n'a jamais lâché cette équipe. Reste à savoir s'ilva continuer à entraîner la France. "Je savoure. Je ne veux pas faire ça à chaud", a-t-il expliqué en conférence de presse après la finale. "Je vais prendre ma décision rapidement. Ce n'est pas le plaisir de faire attendre, mais je dois me poser parce que les enjeux sont les mêmes", a expliqué Collet, qui cumule les fonctions de sélectionneur et d'entraîneur de club à Strasbourg (ProA).
Le premier titre majeur des Bleus. Les Français ont joué comme dans un rêve pour succéder au palmarès à l'Espagne, qui les avait vaincus en finale de l'édition précédente en 2011. Mais la France aura dû patienter pour le décrocher, enfin, ce titre. Et pour cause, les Bleus ont attendu leur 36e Championnat d'Europe - un record - pour décrocher le Graal.
La France Parker. Meilleur marqueur et meilleur joueur de l'Euro, Tony Parker (ici avec sa petite amie, Axelle) a une fois de plus porté cette équipe de France pendant toute la durée du tournoi. Mais "TP" pourrait peut-être faire une parenthèse bleue l'année prochaine, histoire de se reposer. "Je suis très fatigué maintenant. Ça a été une longue saison, donc c'est difficile pour moi de dire si je jouerais l'année prochaine", a indiqué le meneur de jeu des Spurs .
La France sait aussi faire la fête. Après le titre, les joueurs français ont dîné avec leur amis et leurs compagnes. Dans la foulée, vers 2h du matin, les 12 joueurs se sont rendus dans une boite de nuit du centre de Ljubljana où ils ont fêté cette victoire jusqu'à l'aube. Pas de répit pour les Français qui arriveront à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle (terminal 2G), lundi à 17h25. Ils seront ensuite reçus à l'Elysée par François Hollande vers 19h15.