Labrune : "l'OM est le seul grand club"

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FOOT - Le président de l'OM s'est livré dans un entretien publié par le magazine So Foot.

Excepté la victoire (1-0) contre l'Inter Milan il y a 15 jours,  Marseille traverse actuellement une mauvaise passe. Encore défait (2-0) mardi soir sur la pelouse d'Evian, l'OM pointe à huit longueurs de la troisième place. La Ligue des champions s'éloigne mais son président, Vincent Labrune, reste positif. Dans un entretien accordé au magazine So Foot, il revient sur plusieurs gros dossiers comme le retour de Brandao, la rivalité avec le PSG et sa gestion du club. Extraits.

Une politique d'austérité. Il n'y a pas que le gouvernement français qui applique des mesures draconiennes pour faire des économies. A Marseille, Vincent Labrune doit aussi faire des efforts pour ne pas plonger le club dans la faillite. Il avance même sa recette : "stopper l'hémorragie, diminuer la masse salariale et, dans le même temps, garder une équipe compétitive. C'est une équation compliquée. Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain".

Le recrutement.  Alors forcément, avec une politique aussi stricte, finis les gros transferts et les gros salaires. Mais ce n'est pas grave pour Vincent Labrune qui cite Morgan Amalfitano, Nkoulou et Morel comme des bonnes recrues de l'été dernier. "Comme quoi, on n'est pas obligé de dépenser 50 millions d'euros pour avoir une grosse équipe. Ce n'est pas le prix du joueur qui fait sa valeur".

Brandao

Le retour de Brandao. En économisant à chaque mercato, Marseille s'est retrouvé avec... Brandao, en janvier dernier. Un retour pas forcément très glorieux ? "D'abord, le mercato d'hiver, c'est pas un marché pour un club du niveau de l'OM", se défend Labrune dans un premier temps. "C'est un marché pour les clubs de bas de tableau ou de Ligue 2. C'est sûrement pas au mercato d'hiver que tu vas trouver des joueurs pour renforcer une équipe". Sur l'affaire judiciaire dans laquelle l'attaquant brésilien est empêtré, le "boss" de l'OM préfère "laisser l'enquête se poursuivre".

OM-PSG, l'éternelle rivalité. Impossible d'interviewer le président de l'Olympique de Marseille sans lui parler de son grand rival, le PSG. Lucide, Labrune sait qui sera adversaire de l'OM dans les prochaines années. "On a un concurrent qui est le PSG, et on a une structure et des moyens suffisants pour lutter". Et d'affirmer avec beaucoup d’aplomb : "en France, il y a un grand club, pas deux, et c'est l'Olympique de Marseille". Les supporters apprécieront.